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Face aux sanctions des États-Unis contre l’Iran, l’Union Européenne se pose en défenseur du multilatéralisme

Paris, 5 novembre (Prensa Latina) Devant les sanctions imposées contre l’Iran par les États-Unis  à la suite du retrait de ces derniers de l’accord  nucléaire signé en 2105, Pierre Moscovici, le commissaire aux Affaires Économiques de l’Union Européenne, a aujourd’hui  défendu le principe du multilatéralisme.

Dans ses déclarations sur la chaîne  France Info, ce représentant de la Communauté Européenne s’est déclaré « en faveur d’une conception multilatéraliste du monde et pacifique, qui ne soit pas dans une logique de sanctions et de protectionnisme « .

Ces déclarations arrivent au moment où entrent en vigueur les sanctions nord-américaines contre Téhéran, en dépit de tous les appels internationaux demandant que soit préservé le pacte nucléaire entre l’Iran, d’un côté, et les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie, la Chine et l’Allemagne, de l’autre (le G5+1).

Moscovici estime que l’Europe doit adopter une position différente de celle des États-Unis et il a réitéré que ce traité nucléaire avec l’Iran était « un bon accord » et qu’il était « nécessaire de le préserver ».

Dernièrement, le Ministère des Affaires Étrangères de la France a publié un communiqué commun avec l’UE, l’Allemagne et le Royaume-Uni condamnant la nouvelle batterie de sanctions qui entrent en vigueur aujourd’hui.

« Nous regrettons profondément cette réimposition de sanctions de la part des États-Unis et qui est une conséquence de leur retrait du pacte nucléaire », peut-on lire dans ce texte.

Après avoir  indiqué que ce traité « fonctionne et répond à son objectif »,  le communiqué ajoute que « ce traité est essentiel pour la sécurité de Europe et du monde entier ».

Ce texte a été signé par le chef  de la diplomatie européenne, Federica Mogherini et par Jean-Yves Le Drian, Heiko Maas et Jérémy Hunt, les ministres des Affaires Étrangères français, allemand et britannique.

Les ministres des Finances de ces trois pays, respectivement Bruno Le Maire, Olaf Scholz et Philip Hammond, ont également apposé leur signature sur ce texte.

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