Washington,
Lors d´un discours tenu jeudi dernier à Miami, en Floride, le conseiller a manifesté que des « élections libres, justes et anticipées » devaient avoir lieu dans la nation centre-américaine.
Lors de son intervention Bolton n´a cependant pas spécifié quelles seraient les sanctions appliquées contre le Nicaragua, mais il a utilisé des termes agressifs envers ce pays, le Venezuela et Cuba, qu´il a même appelé la « troïka de la tyrannie ».
« Les États-Unis continuent de condamner la violence et la répression du régime d´Ortega (Daniel, président nicaraguayen) contre ses concitoyens et des membres de l´opposition », a souligné le fonctionnaire.
Le financement étasunien destiné à promouvoir et développer des protestations violentes au Nicaragua a pourtant été dénoncé à de nombreuses reprises.
En ce qui concerne les fréquentes attaques de Washington envers Managua, Bolton a estimé que « le mandataire (du Nicaragua) et ses alliés ont érodé les institutions démocratiques et étouffé la liberté d´expression ».
Selon lui, « ce comportement est inacceptable où que ce soit, et particulièrement dans l´hémisphère occidental », territoire sur lequel les Etats-Unis insistent pour imposer leurs volontés.
Méconnaissant les plaintes exprimées par diverses voix quant au rôle déstabilisateur de sa nation dans cette zone, le conseiller étasunien a fait référence au Nicaragua, au Venezuela et à Cuba en les qualifiant de « responsables de souffrance et de l´instabilité régionale ».
Il a par ailleurs expliqué que l´administration de Trump travaille ardument pour approfondir et renforcer les liens avec des gouvernements qu´il a qualifiés de « responsables ».
« Nous sommes heureux de nous associer avec des nations comme le Mexique, la Colombie, le Brésil, l´Argentine, et de nombreuses autres, pour promouvoir l´empire de la loi, puis accroitre la sécurité et la prospérité de notre peuple », a-t-il conclu.
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