vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Les États-Unis menacent le Nicaragua de sanctions

Washington, 5 novembre (Prensa Latina) « Le Nicaragua ressentira le poids des sanctions des États-Unis tant qu´il reste sans répondre aux demandes de Washington », a menacé John Bolton, conseiller en sécurité nationale du président étasunien, Donald Trump.

Lors d´un discours tenu jeudi dernier à Miami, en Floride, le conseiller a manifesté que des « élections libres, justes et anticipées » devaient avoir lieu dans la nation centre-américaine.

Lors de son intervention Bolton n´a cependant pas spécifié quelles seraient les sanctions appliquées contre le Nicaragua, mais il a utilisé des termes agressifs envers ce pays, le Venezuela et Cuba, qu´il a même appelé la « troïka de la tyrannie ».

« Les États-Unis continuent de condamner la violence et la répression du régime d´Ortega (Daniel, président nicaraguayen) contre ses concitoyens et des membres de l´opposition », a souligné le fonctionnaire.

Le financement étasunien destiné à promouvoir et développer des protestations violentes au Nicaragua a pourtant été dénoncé à de nombreuses reprises.

En ce qui concerne les fréquentes attaques de Washington envers Managua, Bolton a estimé que « le mandataire (du Nicaragua) et ses alliés ont érodé les institutions démocratiques et étouffé la liberté d´expression ».

Selon lui, « ce comportement est inacceptable où que ce soit, et particulièrement dans l´hémisphère occidental », territoire sur lequel les Etats-Unis insistent pour imposer leurs volontés.

Méconnaissant les plaintes exprimées par diverses voix quant au rôle déstabilisateur de sa nation dans cette zone, le conseiller étasunien a fait référence au Nicaragua, au Venezuela et à Cuba en les qualifiant de « responsables de souffrance et de l´instabilité régionale ».

Il a par ailleurs expliqué que l´administration de Trump travaille ardument pour approfondir et renforcer les liens avec des gouvernements qu´il a qualifiés de « responsables ».

« Nous sommes heureux de nous associer avec des nations comme le Mexique, la Colombie, le Brésil, l´Argentine, et de nombreuses autres, pour promouvoir l´empire de la loi, puis accroitre la sécurité et la prospérité de notre peuple », a-t-il conclu.

peo/rgh/dsa

EN CONTINU
notes connexes