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Objections en Uruguay quant à l´entrée de troupes des États-Unis

Montevideo, 8 novembre (Prensa Latina) Le ministre de la Défense de l´Uruguay, Jorge Menendez, fait aujourd´hui face à des objections au Parlement quant à l´entrée dans le pays de forces militaires étasuniennes lors du futur Sommet du G-20 à Buenos Aires, en Argentine.

Selon le législatif, la Présidence de la République a envoyé le week-end dernier un projet de loi qui fait part du fait que l´office de coopération militaire de l´ambassade des États-Unis a sollicité une autorisation pour l´entrée de près de 400 effectifs de troupes d´élite et de huit avions de ses forces armées.

Menendez a expliqué que la finalité de cette pétition diplomatique est d´apporter un soutien logistique et sécuritaire à sa délégation, dont Donald Trump sera à la tête, lors de la rencontre prévue du 30 novembre au 1er décembre, et à laquelle se rendront également d´autres leaders des principales puissances mondiales.

Cette demande a provoqué des objections dans divers secteurs du mouvement gouvernemental du Frente Amplio (FA), tout comme de la centrale syndicale PIT-CNT et de la Confédération des Organisations de Fonctionnaires de l´État (COFE).

Ce mardi 6 novembre, Menendez et le vice-chancelier, Ariel Bergamio, se sont réunis avec le groupe parlementaire du FA dans le but d´éclaircir l´initiative face aux réticences de représentants du Parti Communiste (PCU) et du Parti pour la Victoire du Peuple (PVP).

Les négociations en cours tournent autour de l´idée de « préciser » une rédaction que certains considèrent « confuse » quant au déploiement de troupes étasuniennes sur le territoire uruguayen, et, de source parlementaire, la présidente du Sénat, Lucia Topolansky, cherchera un texte alternatif. 

Le député communiste Gerardo Hernandez a estimé qu´en « Argentine, une méga opération est en train d´être déployée pour réprimer tout le mouvement populaire, et l´Uruguay ne peut aucunement se prêter à servir de base opérationnelle et ne peut soutenir cette répression ».

Carlos Cotiño, dirigeant du PVP, a pour sa part signalé que le projet ne lui suscite « aucune sympathie » et qu´il attend de voir les modifications apportées au texte.

Par le biais d´une déclaration, la COFE a quant à elle rejeté la présence de contingents militaires des États-Unis en Uruguay et a demandé au gouvernement qu´il revoit le projet de loi, puisque pour « la profession, il s´agit de forces qui ont réprimé, envahi, torturé et assassiné nos frères de classe conditionnant l´autonomie des peuples sur toute la planète ».

peo/mem/hr

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