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OUI: à Rubkan, en Syrie, il existe des terroristes protégés par les États-Unis

Par Pedro Garcia Hernandez

Damas, 12 novembre (Prensa Latina)Impossible d’en douter: le campement de personnes déplacées de Rubkan, le long de la frontière entre la Syrie et la Jordanie, est utilisé comme base et refuge par des groupes terroristes protégés  par les forces nord-américaines installées de manière illégale dans la zone d’Al Tanef.

Cet état de fait est dénoncé à la fois par la Syrie et par la Russie. Selon ces deux pays, l’insécurité provoquée par ces extrémistes a empêché de fournir une aide systématique, celle-ci n’ayant commencé à parvenir au camp qu’il y a une semaine à peine.

Rubkan, où sont réfugiées environ 50 mille personnes, a pu ainsi recevoir 450 tonnes de nourriture et de produits de première nécessité et le Croissant Rouge Arabe, soutenu par les autorités syriennes et russes, a lancé une campagne de vaccination pour 10 mille enfants.

“ Dans ce camp, il y a des terroristes, il y a des gens qui y sont retenus contre leur volonté, il y a des contrebandiers, il ya des trafiquants “, affirme Amin Awad, le Directeur du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (ACNUR).

Ce campement de Rubkan, situé au sud de la Syrie, a été créé pour les réfugiés en 2014, mais il héberge également « des terroristes, des contrebandiers et des trafiquants qui utilisent des gens innocents comme bouclier humain”, ajoute ce fonctionnaire des Nations Unies.

« Ici, il ne s’agit donc pas d’une crise humanitaire comme on peut la voir dans d’autres endroits. La situation est très, très complexe”, précise-t-il, faisant référence à l’aide récente apportée au camp  par un convoi humanitaire dont la sécurité était assurée par la police militaire russe.

Amin Awad estime que cette aide est substantielle et qu’elle devrait continuer à être fournie car la situation est très volatile dans cette région qui se trouve à moins de 25 kilomètres à l’ouest de la base d’Al Tanef où se trouvent de nombreux éléments terroristes de l’État Islamique (ou Daesh, en arabe).

A milieu de l’année 2016, les troupes nord-américaines sont entrées à Al Tanef, en violation flagrante de la souveraineté syrienne. La raison avancée par Washington était la lutte contre les extrémistes mais, aujourd’hui, on ne peut que constater non seulement leur présence toujours active mais le soutien logistique, en armes, en munitions et en véhicules que leur fournissent les nord-américains.

Étant donné les nombreuses dénonciations de la situation dans ce camp, il est donc impossible de dire, sans parti-pris, que cette zone est une zone protégée par la “coalition internationale” menée par les États-Unis, comme l’affirment les médias occidentaux.

Le gouvernement syrien a fermement souligné, à plusieurs  reprises, qu’il était en faveur de l’envoi d’aide de la part des Nations Unies et d’autres organismes. Les autorités russes partagent ce point de vue. Les obstacles pour que cette aide parvienne au camp ne sont pas de leur fait. Ce sont les terroristes, protégés par les États-Unis et leurs alliés, qui en sont responsables.

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