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Les États-Unis amplifient la liste des entités cubaines sanctionnées

Washington, 16 novembre (Prensa Latina) Le Département d´État nord-américain a annoncé l´extension de la liste des entités cubaines restreintes pour les étasuniens, à laquelle s´ajoute donc 26 nouvelles sous-entités.

Cette liste initiale a été annoncée le 8 novembre 2017, dans le cadre des mesures de l´administration de Donald Trump destinées à limiter le commerce avec l´île caribéenne et les voyages des nord-américains vers cette destination, interdit aux citoyens de ce pays de faire des transactions financières directes avec les entités qui y sont mentionnées.

Les nouvelles entités ajoutées, qui sont effectives depuis hier, sont principalement des hôtels situés au sein d´importantes destinations touristiques cubaines comme La Havane, Varadero et les cayos de la province centrale de Villa Clara, tout comme des magasins et des centres commerciaux.

Selon un communiqué du Département d´État publié officiellement hier au Registre Fédéral, la liste comprend également cinq amendements concernant des sous-entités qui se trouvaient déjà sur la version de l´année dernière, trois d´entre-elles en raison d´un changement de nom durant cette période.

Depuis cette extension, la liste contient dorénavant 205 entités et sous-entités cubaines interdites aux étasuniens, et cette agence fédérale nord-américaine a signalé qu´elle continuerait de l´actualiser régulièrement.

Cuba a qualifié cette liste, intégrée par une diversité d´entités supposément liées au secteur de la défense et de la sécurité nationale, d´arbitraire. Y sont inclus les ministères des Forces Armées et de l´Intérieur, la Police Nationale Révolutionnaire, et y compris des entreprises, des sociétés anonymes, la Zone Spéciale de Développement Mariel, et les terminaux de conteneurs de Mariel et La Havane.

L´annonce de cette extension a été rendue publique le 1er novembre par le conseiller en sécurité nationale, John Bolton, lequel a, lors d´un discours agressif prononcé dans l´État de la Floride, abordé l´objectif de continuer à adopter des mesures à l´encontre de l´île, tout comme contre le Venezuela et le Nicaragua.

Selon ce qu´il a alors expliqué, le Mémorandum Présidentiel de Sécurité Nationale quant au renforcement de la politique des États-Unis envers Cuba, signé par le chef de la Maison Blanche en juin 2017, n´est que le début des efforts destinés à faire pression sur le territoire antillais.

Trump a par ce document exprimé la décision de revenir sur une grande partie des avancées faites dans le rapprochement bilatéral durant l´administration de son prédécesseur, Barack Obama (2009-2017).

Le président nord-américain a adopté cette posture malgré le fait que de nombreux secteurs de son pays souhaitent améliorer les relations avec le territoire insulaire voisin, et y compris alors que la majorité des étasuniens et cubano-américains demandent la fin de l´embargo imposé depuis plus de 55 ans contre la nation caribéenne.

peo/mgt/mar

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