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Les dépenses militaires des États-Unis sur leur frontière sud sont estimées en millions de dollars

Washington, 22 novembre (Prensa Latina) Le Département de la Défense étasunien a estimé, jusqu´à ce jour, que le déploiement de troupes sur la frontière avec le Mexique, pour éviter l´entrée de migrants centre-américains, peut signifier un coût de 72 millions de dollars.

Ce chiffre représente moins de la moitié de celui rendu public par des rapports de presse qui estiment que près de 200 millions de dollars seront déboursés par les réserves fédérales.

Selon le colonel Robert Manning, porte-parole du Pentagone, le calcul officiel est basé sur la présence actuelle de cinq mille 900 militaires dans cette zone limitrophe, laquelle doit être prolongée jusqu´au 15 décembre prochain.

Sont également pris en compte le mouvement, la gestion, l´approvisionnement et l´envoi de forces de remplacement pour exécuter cette initiative ordonnée par le président Donald Trump, et à laquelle des voix diverses s´opposent.

« Cependant, le coût définitif dépendra de toutes les manières de l´importance, de la durée et des objectifs de cette opération de soutien au Département de Sécurité Nationale », a précisé le porte-parole dans un communiqué.

Manning a ensuite ajouté que cette estimation ne prend en compte que les membres et approvisionnements de soutien qui ont été adoptés deux jours plus tôt.

Face à l´avancée de caravanes de migrants vers son pays pour y demander l´asile, Trump a ordonné le mois dernier l´envoi de militaires sur la frontière sud, une décision critiquée entre autres par des experts en sécurité, des généraux à la retraite et des vétérans de guerre.

« Cette mobilisation de troupes n´est pas nécessaire, personne ne comprend complètement sa mission », a considéré le général à la retraite Peter Cooke. Bishop Garrison, vétéran de guerre et diplômé de l´académie militaire de West Point, a quant à lui estimé qu´il n´existait pas de raisons légitimes pour déployer ces forces sur la frontière avec le prétexte de contenir une prétendue invasion.

Mais le secrétaire nord-américain de la Défense, James Mattis, défend la présence de militaires sur la frontière sud, et dont la nombre pourrait augmenter « jusqu´à sept mille ou 15 mille » si les menaces exposé par le chef d´État se concrétisent.

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