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La Russie tourne en dérision les comparaisons du haut-commandement britannique

Moscou, 26 novembre (Prensa Latina) Le ministre russe des Affaires Extérieures, Serguéi Lavrov, a tourné en dérision les déclarations d’un général britannique qui a assuré que la Russie présentait un plus grand danger que le mouvement terroriste État Islamique (EI) ou Al Qaeda.

Nous tenons à dire au chef de l’État Major britannique, Mark Carlton-Smith, que son idée manque d’originalité car cette déclaration avait déjà été faite par l’ancien président Barack Obama, a déclaré Lavrov.

Cependant, nous nous demandons quelle sera la limite, la ligne rouge, au delà de laquelle nous ne pourrons plus supporter des déclarations aussi agressives étant donné  que nous ne connaissons aucun moyen pour empêcher quelqu’un, comme par exemple ce général britannique, d’exercer ses capacités intellectuelles et politiques, a ironisé le chef de la diplomatie russe.

Nous ne sommes absolument pas en mesure d’influer sur le choix de l’Exécutif britannique quand il nomme les dirigeants de ses forces armées, mais nous aimerions qu’il s’assure que les propos du dit général correspondent au choix du gouvernement, a souhaité le ministre des Affaires Étrangères russe.

Carlton-Smith estime que la Russie présente un plus grand danger que Daesh ou Al Qaeda mais ça c’est maintenant, quand l’État Islamique a pratiquement été rayé de la carte. Il faudrait peut-être que ce général se concentre un peu avant de s’exprimer de la sorte.

D’autant plus que le général britannique propose de mettre en alerte tous les pays de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

Le Royaume-Uni, ainsi que d’autres pays occidentaux, a été accusés par Damas de financer, entraîner et équiper plusieurs groupes armés, y compris les forces de l’État Islamique, afin de combattre les troupes syriennes.

D’un autre côté, le gouvernement britannique rend la Russie responsable d’une supposée attaque chimique contre l’ancien agent russe Serguéi Skripal, bien que Moscou ait éliminé l’année dernière toutes ses armes chimiques à l’opposé de Londres et de Washington qui gardent encore intact tout leur arsenal d’armes toxiques.

À quoi il faut ajouter que, la veille, le groupe  de Hackers Anonymous a publié sur Internet des documents montrant comment le Royaume-Uni, à travers l’association caritative Integrity Initiatives, a créé un vaste réseau d’espionnage en Europe, aux États-Unis et au Canada.

Ce réseau, qui comprend, entre autres, des hommes politiques, des militaires, des universitaires et des journalistes a pour mission de créer les conditions nécessaires pour neutraliser les informations provenant de sources russes, a déclaré le Kremlin.

peo/jf/to

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