Brasilia, 12 décembre (Prensa Latina) Le Ministère Public Fédéral (MPF) du Brésil a demandé une autre condamnation de l’ancien président Luis Ignácio Lula da Silva et de 12 autres accusés dans un nouveau procès intenté pour des faits supposés de corruption et de blanchiment d’argent, a-t-on appris ici.
Lula est maintenant accusé d’avoir apparemment profité de travaux de réparation pour un montant de 256 mille 140 dollars effectués par trois entreprises dans une résidence à la campagne, située à Atibaia, à l’intérieur de l’État de Sao Paulo, résidence appartenant au chef d’entreprise Fernando Bittar, qui l’avait prêtée à l’ancien président.
Cette demande de condamnation apparaît dans la conclusion que le Ministère Public a envoyée lundi à la juge fédérale de Curitiba, Gabriela Hardt, remplaçante du juge Sergio Moro qui a condamné Lula une première fois et est devenu depuis le futur ministre de la Justice du gouvernement de Jai Bolsonaro, le nouveau président élu.
Le chef d’entreprise Fernando Bittar est le propriétaire de la maison d’Atibaia. Celle-ci avait été prêtée en 2010 au fondateur du Parti des Travailleurs, mais les enquêteurs estiment que Lula a profité de manière illégale des transformations effectuées dans cette habitation.
Selon l’un des avocats de l’ancien chef d’État, de tels prétextes montrent clairement que le Ministère Public Fédéral n’a aucune preuve contre son client.
Depuis le mois d’avril dernier, Lula est en train de purger une peine de 12 ans et un mois de prison pour des actes supposés de corruption contre lesquels il s’élève en clamant, depuis le début, son innocence.
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