Moscou, 20 décembre (Prensa Latina) La Russie a salué le possible retrait des troupes étasuniennes de Syrie, puis a considéré que ce pas crée une perspective positive pour une solution politique dans cette nation du Levant.
« Cela serait une histoire positive qui pourrait surgir à compter de cette décision; il y aurait alors une réelle perspective pour une solution politique en Syrie », a commenté la chancelière russe Maria Zajarova.
Avant d´affirmer que « cela offre un espoir pour l´amélioration de la situation dans la région d´An-Tanaf, où le Pentagone contrôle environ 50 kilomètres carrés par des bases militaires, et empêche l´accès à un camp de réfugiés de près de 50 mille personnes ».
« Apparait alors l´espoir que cette minime zone de la carte syrienne ait la même chance que la ville d´Alep, ainsi que d´autres localités, vers lesquelles la population civile commence à revenir », a-t-elle estimé.
« Cet espoir n´existe pas tant que les forces nord-américaines se trouvent sur place », a-t-elle signalé.
Puis la diplomate a considéré que « l´éventuel retrait des États-Unis de Syrie favoriserait les conditions du fonctionnement d´un comité constitutionnel pour cette nation ».
« Apparemment, les États-Unis commencent à comprendre qu´en s´opposant au fonctionnement de l´alliance tripartite d´Astana (Russie, Turquie et Iran), ils travaillent en réalité contre eux-mêmes, argumentant des préjugés à leur encontre », a estimé Zajarova.
Moscou, Ankara et Téhéran se sont converties en garantes du processus de négociation, dans la capitale kazakhe, entre des dirigeants de groupes armés d´opposition, considérés en Occident comme modérés, et des représentants du gouvernement syrien.
Damas rejette, depuis son début, la présence des troupes étasuniennes sur son territoire, à la différence de celle de la force aérienne russe dont le gouvernement syrien a demandé l´aide pour combattre les groupes terroristes.
peo/jf/to
