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L’agriculture familiale est la solution à la faim en Amérique Latine

Par Masiel Fernández  Bolaños

La Havane, 22 janvier (Prensa Latina) L’´agriculture familiale est un secteur clef pour parvenir à éliminer la faim et à réussir le passage vers des systèmes agricoles durables en Amérique Latine,  dans les Caraïbes et dans le monde entier, estime l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).

Les petits agriculteurs sont les alliés de la sécurité alimentaire et des acteurs principaux dans l’effort fourni par tous les pays pour parvenir à un avenir où la faim n’existera a plus.

En Amérique Latine et aux Caraïbes, environ 80 pour cent des exploitations sont de type familial. Elles font travailler 60 millions de personnes et constituent donc l’une des principales  sources d’emploi agricole et rural, présidé la FAO.

Elles produisent non seulement la plus grande partie de la nourriture pour la consommation interne des pays de cette région, mais sont aussi, en général, à l’origine d’autres activités agricoles très différentes qui leur donner un rôle fondamental dans la sauvegarde du milieu ambiant  et la conservation de la biodiversité.

L’agriculture familiale est également un élément clef pour redonner vie aux économies rurales, car elles sont un facteur de stabilité et d’enracinement social et permettent ainsi de parvenir à de nouveaux paliers de développement, surtout pour la jeunesse rurale, comme l’explique le livre « Agriculture Familiale en Amérique Latine et aux Caraïbes: Recommandations pour une nouvelle politique agricole », publié par la FAO.

Un autre aspect pour obtenir la sécurité alimentaire régionale est de permettre l’accès des marchés et des chaines de distribution aux agriculteurs locaux car plus la possibilité de commercialiser leurs produits sera grande, plus les denrées seront vendues à leur juste prix, ce qui profitera à la société dans son ensemble.

La FAO considère que la diversité dans ce secteur est considérable: il existe des producteurs qui s’organisent, participent à la dynamique locale et nationale de distribution et ont déjà obtenu des progrès substantiels dans ce domaine; alors que d’autres parviennent à vendre leur production à l’administration publique qui l’utilise dans les cantines scolaires et les centres hospitaliers.

D’autres, encore, sont parvenus au niveau supérieure et exportent leurs produits à l’étranger.

Les progrès mentionnés ci-dessus requièrent un environnement politique et légal favorable, ainsi qu’une consolidation  des institutions soutenant l’agriculture familiale, ajoute La FAO.

À cette fin, il faut non seulement prendre en compte l’action des ministères, des parlements et de la présidence du pays, mais il faut également consolider les associations locales et parvenir à former des alliances entre les institutions publiques et privées.

Pour parvenir à obtenir de meilleures conditions, les propriétaires d’exploitations familiales ont besoin d’un effort commun et coordonné de la part des gouvernements , des organisations internationales, des agences régionales, des organisations de la société civile, du secteur privé et des centres de recherche agricoles.

DÉCENNIE DE L’AGRICULTURE FAMILIALE

Cette nouvelle année 2019 ouvre la Décennie  de l’Agriculture Familiale (2019-2028) proclamée par l’ONU afin de promouvoir des actions d’envergure mondiale destinées à lutter contre la faim, la pauvreté et les inégalités. Tels sont les objectifs que l’Organisation s’est fixée dans son Agenda 2030 concernant le Développement Durable.

Cette initiative fait partie de l’accord passé entre l’Assemblée Générale de la FAO et le Fond International pour le Développement Agricole. Elle est soutenue par de nombreux organismes travaillant dans ce domaine.

Son objectif principal et de développer les mesures de soutien à l’agriculture familiale, puis d’attirer l’attention sur ces petits centres population qui constituent l’immense majorité des personnes habitant dans les zones rurales dans le monde entier; lesquels produisent plus de 80 pour cent de la nourriture consommée par les habitants de la planète et qui, « paradoxalement sont ceux qui souffrent le plus souvent de la faim ».

peo/mfb

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