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La Chine s’élève contre le harcèlement technologique dont est victime Huawei

Beijing, 23 janvier (Prensa Latina) La Chine a aujourd’hui dénoncé la demande d’extradition de Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei. Pour les autorités chinoises, il s’agit-là d’un acte de harcèlement technologique évident destiné à freiner le progrès de ses compagnies nationales.

Lors d’une conférence de presse, Hua Chunying, porte-parole du ministère des Affaires Étrangères, a déclaré  que cette manœuvre de Washington était en désaccord avec les lois internationales, manquait de légitimité et était motivée par des considérations politiques.

« Il s’agit d’un exemple de harcèlement technologique. Il est évident que les raisons profondes des États-Unis sont de faire tout leur possible pour freiner l’expansion des compagnies chinoises de haute technologie et d’empêcher la Chine de continuer à se développer », a-t-elle affirmé en encourageant la communauté internationale à s’opposer fermement à de telles pratiques.

La porte-parole de la Chancellerie a souligné que les Etats-Unis accusent Meng  de ne pas avoir respecté les sanctions imposées contre l’Iran, ce que Huawei nie fermement en assurant que la compagnie respecte les lois de tous les pays où elle opère.

La porte-parole a également répété que la Chine condamne toute mesure prise unilatéralement contre l’Iran. De telles mesures, prises en dehors du cadre du Conseil de Sécurité de l’ONU, seraient, de par leur nature, nulles et non advenues.

Hua à ainsi voulu répondre à la demande officielle que les États-Unis ont présentée au Canada concernant l’extradition de Meng Wanzhou, arrêtée le 1er décembre dernier à Vancouver avant d’être libérée sous caution jusqu’à ce qu’un tribunal décide si cette demande est recevable ou non.

Ce procès a levé une tempête diplomatique entre Beijing, Ottawa et Washington que beaucoup qualifient de « nouvelle guerre froide » car il surgit juste au moment où Huawei est en train de prendre la tête du développement de systèmes  révolutionnaires, comme la 5G qui entraînera une nette augmentation dans la rapidité des échanges informatiques.

Cependant, l’ambassadeur canadien en Chine, John Maccallum, a déclaré que la motivation politique donnée par la Maison Blanche et l’aspect extraterritorial de cette affaire finiront par jouer en faveur de la directrice financière de Huawei car le Canada n’a pas signé l’extra-territorialité des mesures imposées par Washington à l’Iran.

Selon ce diplomate, le juge canadien utilisera tous ces arguments pour refuser l’extradition de Meng Wanzhou lorsque, le 6 février,  l’affaire passera en jugement.

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