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Une note dans un carnet de John Bolton sème le trouble en Colombie

Bogotá, 30 janvier (Prensa Latina) Une note apparue dans un carnet du conseiller à la sécurité nationale des États-Unis a  engendré une pluie de questions dans la presse locale.

Bolton, qui a été l’un des principaux promoteurs de la politique d’ingérence des États-Unis contre le Venezuela, avait écrit dans l’un de ses carnets: « 5000 Troops to Colombia »; c’est-à-dire: « 5000 soldats vers la Colombie ».

Il semblerait que, par inadvertance, le conseiller à la sécurité de Donald Trump ait laissé un carnet ouvert pendant la conférence de presse donnée par la Maison Blanche pour annoncer les sanctions supplémentaires que Washington va imposer contre la compagnie nationale des pétroles vénézuélienne « Petroleos de Venezuela », (Pdvsa).

Selon le compte Twitter de la chaîne NBC, @NBCPolitics, lorsque Bolton a été interrogé sur cette note, il a répondu: « Comme l’a dit le président, toutes les options sont sur la table ».

De fait, une photo de ce message de Bolton a été révélée à l’opinion publique et son contenu a immédiatement engendré toute une série de questions en Colombie.

Puisque les États-Unis affirment que « toutes les options sont sur la table » en ce qui concerne Caracas: que veut exactement dire la note de Bolton? s’interroge le quotidien colombien « El Espectador ».

« À quoi se réfère John Bolton lorsqu’il dit « envoyer 5000 soldats en Colombie »? », titre Radio Caracol Nacional dans la page de son journal digital. « Les États-Unis ont-ils envisagé l’option d’envoyer 5000 soldats en Colombie? », demande, pour sa part, la radio  La FM de Colombie.

La controverse déclenchée par la note de Bolton a conduit le Ministère des Affaires Étrangères de Colombie à faire paraître une déclaration cette nuit.

« Concernant la référence à la Colombie contenue dans le carnet de notes que Monsieur Bolton tenait entre ses mains, la Chancellerie colombienne ignore la portée et la raison de ladite note », affirme le chancelier du pays, Carlos Holmes Trujillo.

La déclaration ajoute: « La Colombie continuera à dialoguer de manière permanente avec les États-Unis sur tous les autres sujets intéressant les deux pays  et à coopérer avec ce qui est un pays ami pour toutes les affaires bilatérales, sud-américaines et mondiales ».

Au milieu de cette polémique, et sachant la position commune que Washington et Bogotá partagent en ce qui concerne la non-reconnaissance du gouvernement constitutionnel de Nicolás Maduro, la visite à Bogotá, dans les prochaines heures, de Mark Stammer, le chef du Commando Sud des États-Unis, revêt une importance capitale.

« Mark Stammer s’entretiendra avec les nouveaux dirigeant de la Défense, des Armées et de la police et abordera les problèmes frontaliers », a publié Radio Caracol de Colombia.

peo/agp/tpa

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