Quito, 5 février (Prensa Latina) La Commission Interaméricaine des Droits de l´Homme (CIDH) a informé l´Équateur d´une sollicitude de mesures préventives présentée en faveur de Julian Assange, réfugié dans l´ambassade de Quito à Londres depuis 2012.
La CIDH requiert au gouvernement national de proportionner l´information nécessaire quant à la situation du fondateur de WikiLeaks, à qui un Protocole Spécial est appliqué depuis quelques mois, comprenant des restrictions de visites et d´usage des services de la mission diplomatique.
La demande de mesures préventives, de la part des avocats du cyber-activiste, se fonde sur ce qu´ils considèrent être un risque potentiel pour l´informaticien australien.
Face à cette crainte, ils ont sollicité à la CIDH que soit demandé à l´Équateur de mettre fin à la situation d´isolement d´Assange, de garantir sa vie privée, puis d´éviter des intromissions illégitimes et des atteintes à son honneur; concrètement: de l´espionnage à l´intérieur de la mission diplomatique contre lui-même et ses avocats.
Il est également demandé d´empêcher que le réfugié politique soit livré à un pays qui ne garantit pas sa non-extradition vers les États-Unis.
Après avoir reçu la notification, l´Exécutif national a répondu que, en conformité avec les normes et processus de la CIDH, sera donnée une réponse opportune à la demande de la Commission, avec la certitude d´avoir garanti les droits de l´Homme d´Assange lors de sa permanence au sein de la mission diplomatique équatorienne à Londres en tant que réfugié politique, ce depuis le 16 août 2016.
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