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Bolsonaro menacé par l’un de ses ministres qui refuse d’être congédié

Brasilia, 15 février (Prensa Latina) L’un des ministres du nouveau gouvernement brésilien, Gustavo Bebiano, impliqué dans un scandale concernant la création de candidats factices afin d’obtenir des fonds électoraux lors de la dernière campagne présidentielle, menace de faire des révélations contre Bolsonaro si ce dernier venait à le congédier.

« Je ne suis pas un enfant et le président le sait bien et il a peur d’être éclaboussé par cette affaire », a déclaré Bebiano, le chef du Secrétariat Général de la Présidence, au cours d’un entretien accordé à la revue « Crusoe », rapporte le quotidien digital « Brasil 247 ».

Selon le député Paulo Texeira, Bebiano a menacé de révéler des actions et des faits délictuels qui ont eu lieu au cours de la campagne ayant conduit Bolsonaro à la présidence du Brésil.

 » Il se peut que je tombe, mais si je tombe, Bolsonaro tombera avec moi », a déclaré Bebiano à un journaliste, écrit Texeira sur son compte Twitter.

La même source fait savoir que Bebiano a fait parvenir au gouvernement un autre message allant dans le même sens.

 » On n’abat pas ses propres soldats d’un tir dans la nuque. Il faut garder un minimum de respect pour ceux qui ont été à votre côté depuis le début », a affirmé Bebiano au cours d’une conversation.

Il a assuré au journaliste Gerson Camarotti qu’ « il n’allait pas se laisser mettre à la rue par la porte de service ».

Ce même journaliste rapporte que Bebiano est resté stupéfait en apprenant que le chef de l’État avait ordonné à la Police Fédérale de mener une enquête sur les dénonciations le concernant.

Dans un entretien télévisé, cet homme politique d’extrême-droite a démenti les accusations portées contre lui et a affirmé qu’il s’était entretenu à plusieurs reprises avec l’actuel président au sujet de cette affaire.

Une enquête récente du quotidien « Folha de Sao Paulo » a révélé que la Parti Social Libéral (PSL), le parti de Bolsonaro, avait créé une série de candidatures dites « oranges » (c’est-à-dire avait inscrire des candidatures factices de plusieurs femmes) afin de recevoir des fonds électoraux pour sa propre campagne présidentielle du mois d’octobre dernier. À l’époque, Bebiano était à la tête de ce même PSL qui a porté Bolsonaro à la présidence.

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