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La Chine nie obliger ses entreprises à compiler des données privées

Pékin, 19 février (Prensa Latina) La Chine a nié obliger les entreprises nationales de télécommunications à recompiler des informations privées et les livrer au Gouvernement, considérant ces accusations de prétexte des États-Unis dans leur campagne de diffamation contre l´entreprise Huawei.

Geng Shuang, porte-parole du Ministère des Relations Extérieures, a exprimé en conférence de presse qu´il est exigé aux compagnie du pays de respecter les législations des lieux où elles opèrent et de ne jamais appliquer de leur propre compte les normes chinoises.

Quant aux critiques du vice-président étasunien, Mike Pence, au sujet de la Loi de Renseignement National, le porte-parole a assuré qu´il s´agit d´une interprétation incorrecte puisque c´est une pratique globale de solliciter la collaboration citoyenne dans la protection de la sécurité de chaque territoire.

Geng a dénoncé le fait que les préoccupations concernant les entreprises chinoises sont de simples prétextes dans l´offensive destinée à les freiner dans leur développement, et que cela met en relief le deux poids, deux mesures des États-Unis et leurs alliés.

Il a finalement réitéré l´opposition de Pékin à l´usage de moyens politiques dans le but d´interférer dans les activités économiques.

Le fonctionnaire de la Chancellerie a ainsi répondu à l´insistance de Pence d´étiqueter Huawei comme une menace pour la sécurité nationale et à faire pression sur d´autres nations pour qu´elles excluent les produits de la marque destinés au fonctionnement du révolutionnaire réseau 5G.

L´offensive est qualifiée par de nombreuses personnes comme la nouvelle Guerre Froide, dans sa version technologique, à laquelle s´ajoutent des alliés de la Maison Blanche comme le Canada, la Nouvelle-Zélande, l´Australie et le Royaume-Uni, alors que l´Allemagne, le Japon, Israël et la Pologne sont également prêts à faire ce pas.

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