Bogotá, 22 février (Prensa Latina) Le chancelier colombien, Carlos Holmes Trujillo, a confirmé que le vice-président des États-Unis, Mike Pence, participera à la réunion du dénommé Groupe de Lima lundi prochain dans cette capitale.
Selon un communiqué émis par la Maison Blanche, Pence se réunira également avec le président de la Colombie, Ivan Duque, avec qui il a déjà eu plusieurs échanges compte tenu de la position commune des deux gouvernements, qui ne reconnaissent pas le gouvernement constitutionnel du Venezuela.
La note officielle signale que le vice-mandataire étasunien effectuera ce voyage à la demande du président du pays, Donald Trump, « pour exprimé le soutien inébranlable des États-Unis » au député d´opposition vénézuélien Juan Guaido, qui s´est autoproclamé président en charge de son pays.
Alyssa Farah, du Bureau de Presse de Mike Pence, a ajouté que « les États-Unis sont fiers de s´unir au Groupe de Lima, et à d´autres partenaires » quant à la collecte de ressources présentées comme « aide humanitaire » pour le peuple vénézuélien, et que Caracas et d´autres pays ont qualifié de prétexte pour intervenir au Venezuela.
Au sujet du Groupe de Lima, des partis politiques et des organisations sociales d´Amérique latine soutiennent qu´il est né d´une initiative destinée à suivre les postures impérialistes et d´ingérence de la Maison Blanche, ce qui a été mis en lumière par ses déclarations et pressions à l´encontre du gouvernement démocratiquement élu de Nicolas Maduro.
En Colombie, des leaders de gauche, des congressistes et différents secteurs sociaux ont également mis en garde contre la fallacieuse matrice de la prétendue aide humanitaire, qu´ils identifie comme une justification destinée à provoquer une intervention militaire au Venezuela.
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