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Au Venezuela, des garnisons et des places fortes militaires ont été assiégées par des manifestants

Caracas, 25 février (Prensa Latina) Des manifestants de l’opposition ont assiégé des garnisons et des places fortes militaires dans plusieurs États du Venezuela dans le but d’exiger l’entrée en force d’une soi-disant « aide humanitaire », ont fait savoir les autorités  légitimes du pays.

« Samedi dernier, des centaines de personnes enhardies et soutenues par des forces paramilitaires ont voulu mener des actions contre les fonctionnaires chargés du maintien de l’ordre et de la sécurité à Boca de Grita, dans l’État de Táchira », a dénoncé Freddy Bernal, le responsable de cette région.

La Garde Nationale Bolivarienne est une institution qui rend un service capital en protégeant les personnes et en s’assurant de leur sécurité, mais elle a été attaquée par des vandales et des criminels, a déclaré Bernal.

De son côté, le chef de la Zone Opérative de Défense Intégrale (ZODI) à Monagas, Ovidio Delgado, a fait savoir qu’un groupe d’opposants s’est assemblé hier à l’extérieur du Fort Paramaconi, à Maturín.

Au moins deux mille 500 opposants se sont manifestés dans cette zone opérationnelle militaire, mais aucune violence n’a eu lieu car il a été possible d’éviter les provocations de la droite vénézuélienne pour entrer en conflit avec la Force Armée Nationale Bolivarienne (FANB).

La semaine dernière le leader de l’opposition, Juan Guaidó, président autoproclamé en charge du pays, a appelé ses sympathisants à manifester dans tous les États du pays et de converger vers les institutions militaires afin de rallier à son camp des membres de la FANB, ce qui est l’un des points les plus importants de l’agenda des instigateurs de ce coup d’État.

« Malgré toutes ces sombres prédictions de violence, la paix va triompher », a assuré Bernal, se référant aux provocations de ce samedi qui ont fait, pour le moment, 42 blessés lorsque l’opposition a tenté, sans succès, de faire entrer de force les cargaisons d’une prétendue « aide humanitaire » à partir des frontières colombienne et brésilienne.

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