Nations Unies, 28 février (Prensa Latina) La Russie et la Chine ont aujourd´hui empêché le plan des États-Unis destiné à utiliser le Conseil de Sécurité de l´ONU comme plateforme pour sa campagne anti-vénézuélienne en opposant leur véto à une résolution de Washington contre la nation sud-américaine.
Moscou et Pékin ont bloqué l´adoption du texte, qui réclamait la tenue de nouvelles élections générales au Venezuela, où le président Nicolas Maduros a été réélu avec 67 pour cent des voix en mai dernier.
Le document maintenait la thèse de Washington selon laquelle il faut cesser de reconnaitre Maduro comme mandataire constitutionnel pour demander le rétablissement de « la démocratie et de l´État de droit » dans cette nation.
Il y était également demandé l´entrée de la prétendue aide humanitaire face à la supposée crise dans ce pays ; aide humanitaire à laquelle l´ONU et la Croix Rouge Internationale ont refusé de participer.
Anticipant la posture de Moscou, la porte-parole de la chancellerie russe, Maria Zajarova, a exprimé qu´ « ici (dans ce projet de résolution) il n´y a rien de nouveau. Le même mélange de démagogie, d´accusations récurrentes et d´ultimatum ».
Le projet des États-Unis a obtenu neuf votes en faveur, trois contre et trois abstentions.
Sous la pression de la Maison Blanche, le Conseil de Sécurité a de nouveau abordé le 26 février la situation du Venezuela, même si plusieurs des membres de cet organe ont considéré que le sujet ne devait pas être analysé car il ne représente pas une menace pour la paix et la sécurité internationales.
En réponse, Moscou a présenté une résolution opposée appelant à respecter la souveraineté du Venezuela et à encourager le dialogue. Les États-Unis et leurs alliés occidentaux n´ont pas permis l´adoption du texte.
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