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Le Venezuela dénonce des tentatives d’agression de la part de bandes armées irrégulières

Caracas, 1 er mars (Prensa Latina) Le Venezuela doit aujourd’hui faire face à des manœuvres du gouvernement des États-Unis pour provoquer une « guerre indirecte et mercenaire » contre le pays en utilisant des bandes armées irrégulières, a aujourd’hui déclaré Samuel Moncada, le représentant du Venezuela auprès de l’ONU.

Dans son intervention de la veille devant le Conseil de Sécurité, ce dernier a précisé que des porte-paroles de l’administration Trump manipulent les chiffres des membres de la Force Armée Bolivarienne (FANB) qui sont censés avoir déserté; ceci, dans le but de justifier la création en territoire colombien d’une soi-disant Armée de Libération du Venezuela.

« Les organisateurs de ce groupe armé criminel paradent devant les médias colombiens dans une impunité totale », a averti le diplomate.

Le ministre de la Défense du Venezuela, Vladimir Padrino, a confirmé jeudi qu’un peu plus d’une centaine de membres de la Garde Nationale Bolivarienne considérés comme déserteurs après être passés en Colombie, ont été exclus de l’Armée vénézuélienne.

Dans un programme de la chaine multinationale TeleSur, il a condamné les appels à la désertion lancés par les porte-paroles de l’opposition et déclaré que les militaires qui ont abandonné les rangs avaient fait preuve de déloyauté parce qu’on leur avait promis des primes allant jusqu’à 20 mille dollars.

Samuel Moncada s’est élevé contre cette utilisation du territoire colombien comme base pour une agression contre le Venezuela. Il a également critiqué le silence d’une communauté qui se voudrait internationale mais qui se tait devant les actes violents rapportés en fin de semaine dernière, lorsque des opposants ont mis en œuvre une opération dite « humanitaire » et ont tenté de forcer le passage de la frontière, sans succès.

L’ambassadeur vénézuélien auprès de l’ONU a assuré que son pays était en paix, que celle-ci était protégée par la gestion du Gouvernement constitutionnel de Nicolás Maduro en total respect avec les lois, et que les menaces venaient de l’extérieur, pas de l’intérieur du pays.

Moncada a demandé au Conseil de Sécurité de l’ONU d’approuver une résolution condamnant l’utilisation de la force militaire contre le Venezuela et a exigé que la souveraineté, l’indépendance et le droit à l’auto-détermination de son pays soient respectés.

À ce sujet, il a dénoncé les menaces publiques et réitérées du président des États-Unis, Donald Trump, sur la possibilité d’une intervention armée contre son pays. « Il est immoral que l’on puisse accepter l’extorsion de tout un peuple et se rendre responsable d’un tel acte qui est en violation complète avec le droit international », a-t-il ajouté.

Il a également remis en question le droit que s’arrogent certains pays étrangers pour se servir de la Constitution du Venezuela afin d’imposer un « président autoproclamé » et illégitime, un président qui se dit « en charge » du pays, et encourager ainsi une intervention militaire.

Malgré les divisions qui ont empêché le Conseil de Sécurité de parvenir jeudi à un accord sur ce thème, la nécessité de trouver une solution pacifique et de s’opposer à une agression militaire contre le Venezuela ont quand même prévalu.

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