Caracas, 6 mars (Prensa Latina) Le peuple vénézuélien maintient aujourd’hui sa mobilisation dans la rue pour défendre sa souveraineté face aux tentatives de coup d’État de la droite locale et du Gouvernement des États-Unis.
Avec deux grandes marches prévues pour les 8 et 9 mars, le président de la République, Nicolás Maduro, entend faire une démonstration nationale de l’union civile et militaire du pays.
Ce sera « un mois de mars de la mobilisation, de prise de conscience, du travail et de l’union nationale », a déclaré le chef de l’État en demandant à tous les citoyens de rester mobilisés en permanence pour contrer les nouveaux plans de déstabilisation orchestrés par l’opposition.
À ce sujet, il a précisé que vendredi prochain, Jour de la Femme, il sera dans la manifestation prévue à cet effet et qu’il fera des déclarations importantes au pays.
Le jour suivant, samedi, a été décrété « Journée de l’Anti-impérialisme Bolivarien », afin de célébrer le quatrième anniversaire du refus d’accepter l’ordre de l’exécutif nord-américain déclarant que le Venezuela était une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité des États-Unis.
Le Ministère des Affaires Étrangères vénézuélien en a profité pour publier un communiqué dans lequel il condamne également la décision émise par le chef de la Maison Blanche, Donald Trump, pour prolonger d’une année ce décret émis à l’origine en 2015 par l’ancien président nord-américain Barack Obama.
Caracas a aussi fait remarquer l’attitude paradoxale des États-Unis qui, après avoir réitéré leurs menaces contre le peuple vénézuélien en affirmant continuellement que « toutes les options étaient sur la table », prétendent maintenant faire croire que c’est le Venezuela qui menace les États-Unis.
Maduro a déclaré que, face à des tentatives répétées de coup d’État, ces démonstrations populaires constituent une réponse en faveur d’une juste interprétation de l’histoire, puis il a réitéré son appel à l’union nationale.
« Il nous faut une union construite avec sagesse et intelligence (…) nous ne devons pas nous laisser piéger par les provocations. Jamais. Qu´ils poursuivent leur jeu de petits enfants. Nous, ici, nous continuerons à défendre la patrie », a conclu le président.
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