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L´Union Européenne et les États-Unis accentuent leurs sanctions contre la Syrie

Par Pedro Garcia Hernandez

Damas, 6 mars (Prensa Latina) L´Union Européenne (UE) et les États-Unis accentuent les sanctions et les pressions contre la Syrie, qui concernent, jusqu´à maintenant, 272 personnalités et 72 entreprises de la nation du Levant.

Ces actions, débutées en 2011, sélectives et violant le droit international, prétendent mener le système politique et économique syrien vers le chaos, et font partie de la guerre terroriste imposée à ce pays depuis huit ans.

Tous les actifs et biens syriens sous juridiction européenne sont toujours gelés, les interdictions qui empêchent ces personnes et entreprises de présence sur le vieux continent sont étendues, auxquelles il faut ajouter le blocus total des transactions commerciales et des investissements.

Les sanctions incluent la Banque Centrale syrienne, des limitations totales pour l´importation d´équipements et de technologies, affectant tous les secteurs de l´économie, les pertes pour le pays atteignant plus de 500 milliards de dollars.

Le prétexte de l´UE et des États-Unis continue d´être « la violente répression contre la population civile », et ainsi nuire à « ceux qui en bénéficient »; argument peu crédible alors que le pays atteint la stabilité et la sécurité dans près de 90 pour cent du territoire, défendant la souveraineté et l´indépendance.

Aucune allusion n´est faite du considérable effort de la part du Gouvernement national pour négocier la paix et le retour vers leurs lieux d´origine de plus de quatre millions et demi de déplacés.

Au sein des instances officielles européennes et étasuniennes, tout comme dans les grands médias de communication, on ne fait allusion à la présence illégale de troupes de ces pays (plus particulièrement les États-Unis, la France et le Royaume-Uni) dans des régions du nord de la Syrie et du sud-est, proche de la frontière avec l´Irak.

Des secteurs de l´économie syrienne comme la santé, l´éducation et le transport sont durement touchés par ces actions, mais la Syrie a tout de même reconstruit plus de 130 installations de santé, près de mille 500 écoles, et a réhabilité des centaines de kilomètres de routes et voies ferrées.

Actuellement, les 14 provinces de la nation subissent une importante pénurie de dérivés du pétrole et du gaz, ce qui oblige une augmentation des coupures d´électricité et d´énergie, atteignant 12 heures par jour, programmées pour réduire les affectations.

Des bateaux de guerre étasuniens empêchent l´accès aux côtes syriennes de la Méditerranée d´approvisionnement de combustible, ce qui obligent à des dépenses exorbitantes pour utiliser d´autres voies d´accès.

Jusqu´à l´heure, la Syrie a l´interdiction d´imprimer sa monnaie nationale dans des pays européens, et ce malgré des accords antérieurs, qui ne sont du coup pas respectés, mais également celle de toute opération financière en dollars ou en euros, et souffre également du gèle de tout prêt ou aide, y compris de caractère humanitaire.

En près de huit ans de guerre imposée au pays, le blocus du pays s´étend même à l´interdiction d´accès à des sites internet, à plus d´une centaine de communications satellites, sans compter la féroce et systématique campagne médiatique dont il est la cible.

Cette nation du Levant a par ailleurs perdu 23 pour cent de de son Indice de Développement Humain des Nations Unies, et a été victime du pire pillage de son patrimoine archéologique, précisément principalement à destinations de nations européennes.

peo/mem/pgh

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