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Haïti: nouvelle mobilisation populaire contre le Gouvernement

Port-au-Prince, 7 mars (Prensa Latina) Une fois de plus, des milliers d’haïtiens sont aujourd’hui appelés à se mobiliser contre le Gouvernement qui, ces derniers mois, a dû faire face à l’une des plus grandes crises sociopolitiques auxquelles il ait été confronté.

Les forces d’opposition demandent la fin de la présidence de Jovenel Moïse, un entrepreneur bananier arrivé au pouvoir sous l’égide du Parti Haïtien Tet Kale, tout comme son prédécesseur, Michel Martelli.

La gestion du président est amplement critiquée, et les militants politiques l’accusent également d’être impliqué dans une opération de  malversation de fonds dans l’affaire Petrocaribe, le programme énergétique qui devait subvenir aux besoins du pays  en matière d’énergie, d’éducation, d’infrastructures et de santé.

Les manifestations organisées pour ce jeudi demandent également la création d’un gouvernement transitoire et la formation d’une Conférence Nationale, ainsi que la diminution des prix des produits de première nécessité.

Pendant que le président continue à répéter qu’il est ouvert au dialogue et prêt à installer un comité pour favoriser la discussion, l’opposition refuse cette offre avec fermeté et ne veut pas négocier avec l’actuelle administration.

Pour l’ancien candidat présidentiel, Chavanne Jean Baptiste, le temps du dialogue est terminé, bien qu’il conseille à la direction du pays de trouver de nouvelles alternatives.

Ces manifestations devraient toucher plusieurs villes d’Haïti où la trêve régnait depuis quelques semaines jusqu’à ce que, le 7 février dernier, ait éclaté le nouveau mouvement de mobilisation qui a paralysé la capitale et d’autres agglomérations de l’île.

Selon la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme, au moins 26 personnes ont trouvé la mort et 77 ont été blessées alors que l’opposition soutient qu’il y a eu 50 morts et des centaines de blessés.

Cette mobilisation, que ses ennemis appellent « Blocage du Pays », a également affecté les services de base, comme la distribution de l’eau et de l’électricité, l’accès aux services de santé,  mais n’est pas parvenue à déloger Jovenel Moïse qui est soutenu par la communauté internationale et une partie de l’oligarchie.

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