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Le Venezuela déclare l´ambassadeur d´Allemagne persona non grata et rejette la prolongation d´un décret étasunien

Caracas, 7 mars (Prensa latina) Le Venezuela a déclaré hier l´ambassadeur d´Allemagne, Daniel Martin Kriener, persona non grata compte tenu de ses actes répétés d´ingérence dans les affaires internes du pays, a informé la Chancellerie dans un communiqué.

Le gouvernement vénézuélien considère « inacceptable qu´un représentant diplomatique étranger exerce un rôle public plus semblable à celui d´un dirigeant politique aligné sur l´agenda de conspiration de secteurs extrémistes de l´opposition ».

Le texte a indiqué que les activités de l´ambassadeur contredisent le critère manifesté par le propre service juridique du Parlement fédéral allemand, qui a qualifié la position du gouvernement de cette nation européenne quant à l´actuelle conjecture politique du Venezuela d´acte d´ « ingérence illicite dans les affaires internes ».

Les autorités sud-américaine ont octroyé à Kriener un délai de 48 heures pour abandonner le territoire national, rappelant qu´aucune action de représentants étrangers qui implique une intromission dans les affaires de compétence exclusive du peuple et de l´État vénézuélien ne sera permise.

Caracas a également réitéré être disposé à maintenir une relation de respect et de coopération avec tous les gouvernements d´Europe, pour laquelle il est indispensable que ceux-ci adoptent une attitude d´équilibre constructif qui, au lieu d´encourager des actions violentes et des coups d´État, facilite une solution pacifique et dialoguée entre les acteurs politiques vénézuéliens.

Le Gouvernement du Venezuela a par ailleurs rejeté la prolongation, de la part du président des États-Unis Donald Trump, de l´ordre exécutif qui déclare ce pays sud-américain comme une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité de la nation nord-américaine.

Par le biais d´un autre communiqué, également diffusé par la Chancellerie de la République, les autorités vénézuéliennes ont rappelé que le décret a été souscrit en mars 2015 par l´ancien président Barack Obama.

Caracas a également qualifié de paradoxal le fait qu´après avoir menacé le peuple bolivarien de manière réitérée d´une intervention militaire, affirmant continuellement que « toutes les options sont sur la table », les États-Unis prétendent maintenant faire croire qu´ils se sentent menacés par le Venezuela.

« Pour l´immense majorité des pays du monde il est inconcevable que la première puissance militaire de la planète, qui ne manque pas la moindre opportunité pour violer le droit international et faire systématiquement usage de la force pour défendre ses intérêts, prétende qualifier le Venezuela de « menace » », signale le document.

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