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Déclaration du Gouvernement cubain concernant les accusations des États-Unis (I)

La Havane, 13 mars (Prensa Latina) Cuba rappelle aujourd’hui que la tendance à mentir sans restrictions ni limites de la part de certains membres du gouvernement des États-Unis a déjà eu de dangereuses conséquences dans le passé et que la même chose pourrait se répéter de nos jours.

Prensa Latine reproduit ci-dessous la Déclaration du Gouvernement cubain.

CUBA CONDAMNE LE SABOTAGE TERRORISTE CONTRE LE RÉSEAU ÉLECTRIQUE DU VENEZUELA

Le Gouvernement Révolutionnaire condamne énergiquement le sabotage de la distribution électrique au Venezuela. Il s’agit d’un acte terroriste destiné à nuire à la population sans défense d’un pays tout entier pour l’utiliser comme otage dans la guerre non-conventionnelle déclenchée par les États-Unis contre le gouvernement légitime que préside le camarade NicolásMaduro et l’union des civils et militaires vénézuéliens et chavistes (personnes soutenant la Révolution Bolivarienne, du nom de l´ancien président Hugo Chavez).

Des hommes politiques nord-américains se sont empressés de célébrer un acte qui prive la population d’un service de base fondamental, laisse les hôpitaux sans l’énergie nécessaire pour effectuer des opérations et interrompt d’autres services essentiels à la vie quotidienne comme l’alimentation, la distribution de l’eau, les transports, les communications, le commerce, les transactions bancaires et le paiement par cartes de crédit; le travail, en général, s’en trouve compromis et les écoles et universités ne sont plus en état de fonctionner.

La séquence et la modalité de ces faits ramènent en mémoire le sabotage réalisé contre l’industrie pétrolière en 2002 qui avait été perpétré alors par une entreprise étasunienne propriétaire  et opératrice du système automatisé de production, du système de raffinage, du transport et de la distribution.

Il s’agit d’une nouvelle étape dans la guerre honteuse à laquelle est soumis le Venezuela dans le but évident de gagner le conflit en faisant plier la volonté politique et souveraine d’un peuple qui ne veut pas se soumettre à force de privations et de carences en tout genre.

Nous assistons ici à l’escalade dans la guerre non-conventionnelle menée par les États-Unis contre un peuple frère à la suite de l’échec de la provocation montée de toutes pièces le 23 février dernier pour faire pénétrer de force en territoire vénézuélien une aide censée être humanitaire et ce, contre la volonté des autorités légitimes du pays et en violation du Droit International et des règles et principes de la Charte des Nations Unies. L’objectif,  très clair, de cette opération était de provoquer la mort et la violence à grande échelle, ce qui aurait servi de prétexte pour une « intervention humanitaire ».

L’expérience de notre propre pays, ici, à Cuba, et l’histoire d’autres pays de la région, nous enseigne que ce type d’actions est un prélude à des actes violents de plus grande envergure encore, comme ce fut le cas lors de l’invasion armée de PlayaGirón, en 1961. La communauté internationale possède suffisamment d’évidences à ce sujet.

Le « président » usurpateur et autoproclamé crée par les États-Unis a publiquement déclaré que lorsque le moment arrivera, il invoquera l’article 187 de la Constitution pour autoriser l’emploi de missions militaires étrangères dans le pays et il a répété, mot pour mot, la phrase utilisée par ses mentors nord-américains: « Toutes les options sont sur la table ». Il ne reste plus qu’à attendre l’ordre de Washington, car on sait que, pendant son périple en Amérique du Sud, il a déjà sollicité le soutien de certains gouvernements dans le cas d’une intervention militaire.

Cette offensive contre le Venezuela s’accompagne d’une campagne féroce de propagande de type maccartiste et de mensonges coordonnés par le Conseiller à la Sécurité Nationale des États-Unis, John Bolton, qui n’attend qu’un prétexte pour mettre en application la DoctrineMonroe. Dans cette opération, il est secondé par le sénateur Marco Rubio qui, par son utilisation frénétique des réseaux sociaux, s’est engagé de manière personnelle dans toutes les conspirations et les manœuvres dirigées contre le Venezuela.

Parmi les mensonges, les accusations les plus fréquentes et les plus honteuses de cette campagne se trouvent les calomnies contre Cuba qui « aurait entre 20 et 25 mille soldats au Venezuela, lesquels « exercent le pouvoir » à l’intérieur d’un pays-frère souverain et maintiennent sous leur menace les membres de la glorieuse et combative Force Armée Nationale Bolivarienne. Cuba s’inscrit en faux de manière catégorique contre  ce mensonge et contre toute insinuation que la politique duVenezuela serait subordonnée à celle de Cuba ou l’inverse.

Voir Partie II : http://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&id=881966:declaration-du-gouvernement-cubain-concernant-les-accusations-des-etats-unis-ii&opcion=pl-ver-noticia&catid=39&Itemid=101

peo/Leg

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