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Déclaration du Gouvernement cubain concernant les accusations des États-Unis (II)

La Havane, 13 mars (Prensa Latina)John Bolton n’en est pas à son premier mensonge. Ses capacités en ce domaine sont depuis longtemps connues. C’est lui qui , en 2002, a accusé Cuba de posséder un programme de développement d’armes biologiques, mensonge publiquement démenti par celui qui était à l’époque son chef hiérarchique, l’ancien Secrétaire d’État, Colin Powell, ainsi que par James Carter, l’ancien président des États-Unis.

Cette accusation valut d’ailleurs à Bolton d’être soumis à une enquête de la part du Congrès des États-Unis.

Bolton fut également l’un des promoteurs du mensonge qui, en 2003 , accusait l’Irak de posséder des armes de destruction massive et un programme pour les développer, accusation qui, répétée à tous les niveaux du gouvernement étasunien et amplifiée par les grands moyens de communication, servit de prétexte aux États Unis pour attaquer et occuper ce pays du Moyen Orient, avec un bilan de près d’un million de morts et des millions d’irakiens déplacés, sans compter les milliers de soldats nord-américains tués et blessés au cours d’une campagne dont l’objectif était, aussi, de s’emparer du pétrole.

Il est de notoriété publique, et toutes les personnes bien informées et honnêtes n’ont aucun mal à le reconnaitre, que la relation bilatérale entre Cuba et le Venezuela est basée sur le respect réciproque, sur une véritable solidarité, sur un engagement commun à respecter les idées de Simón Bolivar et de José Martì, sur la fidélité au commandant Chavez, sur la volonté de créer une Amérique Latine unie, indépendante et souveraine, sur le désir de pratiquer la coopération complémentaire entre les peuples, et sur la ferme volonté de faire de l’Amérique Latine et des Caraïbes une Zone de Paix.

Dans le cadre des projets faisant partie de la Convention Intégrale de Coopération signée entre les deux pays, plus de 20 mille cubains  (dont une majorité de femmes) sont présents sur le territoire vénézuélien. 96 pour cent d’entre eux travaillent dans les métiers de la santé et dans les domaines de l’éducation, de la culture, du sport et de l’industrie agro-alimentaire.

Grâce à cette coopération, 1 473 117 vies ont pu être sauvées; 717 029 310 examens entraînant un diagnostic ont été effectués; 62 031 personnes ont pu avoir un suivi ophtalmologique; 12 915 648 personnes ont été vaccinées contre la rougeole et la tuberculose; à quoi il faut ajouter l’alphabétisation de 3 095 546 de personnes.

Il est totalement faux de dire que Cuba participe à des opérations de la Force Armée Nationale Bolivarienne ou travaille avec les services de Sécurité. Il s’agit là d’une calomnie répandue délibérément par le gouvernement des États-Unis. Lorsque Bolton, et d’autres hommes politiques et fonctionnaires du gouvernement états-unien l’affirment, ils mentent pour promouvoir leur politique agressive et ils mentent volontairement car ils ont toutes les informations nécessaires pour connaitre la vérité.

Cuba n’intervient pas dans les affaires internes du Venezuela et le Venezuela n’intervient pas dans les affaires internes de Cuba.

À la différence des États-Unis qui ont 80 bases militaires en Amérique Latine et dans les Caraïbes (sans compter l’usurpation d’une partie de territoire cubain pour la base de Guantanmo), auxquelles il faut ajouter 800 bases supplémentaires dans le reste de la planète où sont stationnés  250 mille soldats; à la différence des États-Unis, donc, Cuba n’a aucune base à l’étranger, ni aucun spécialiste de la torture et de la répression policière, ni de prisons secrètes, ni de forces navales ou aériennes rodant le long des côtes ou de l’espace aérien immédiat d’autres pays souverains, ni de satellites espionnant chaque détail de la planète.

C’est en utilisant le mensonge que l’impérialisme a pu réussir le coup d’État sanglant d’Augusto Pinochet au Chili et qu’il a réalisé de nombreux autres coups d’État pour mettre en place des dictatures répressives dans toute la région. C’est par le mensonge qu’il a assassiné plus de 10 mille citoyens sans défense lors de l’invasion du Panama  en décembre 1989. C’est par le mensonge qu’il a provoqué l’agression militaire et la déstabilisation de la Libye.

C’est le mensonge qui été utilisé par  les États-Unis et d’autres puissances pour maintenir en place jusqu’au dernier instant le régime honteux d’apartheid en Afrique du Sud.

Le Gouvernement Révolutionnaire de Cuba s’élève donc contre les mensonges qu’une partie du Gouvernement nord-américains emploie sans restriction et sans limites. Il rappelle les dangereuses conséquences que ce type d’attitude a eues dans la passé et avertit que la même chose pourrait se reproduire de nos jours.

La Havane, ce 11 mars 2019″.

Voir Partie I : http://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&id=881965:declaration-du-gouvernement-cubain-concernant-les-accusations-des-etats-unis-i&opcion=pl-ver-noticia&catid=29&Itemid=101

peo/Leg

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