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La Bolivie dans l’œil de mire des projets expansionnistes des États-Unis

La Paz, 13 mars (Prensa Latina)La Bolivie a une place particulière dans les plans d’intervention des États-Unis, tout comme le Venezuela, le Nicaragua et Cuba. C’est ce qu’a affirmé une source diplomatique citée par la presse bolivienne.

L’ambassadeur de Russie en Bolivie, Vladimir Sprinchan, se référait ainsi sans ambages à la politique hégémonique de la Maison Blanche: « d’abord le Venzuela, ensuite le Nicaragua et Cuba; et il n’est pas impossible que le pays suivant ne soit pas la Bolivie ».

« Nous ne devons pas permettre que les États-Unis, avec l’aide de leurs alliés en Europe et les pays du Groupe de Lima, en Amérique Latine, violent les traités internationaux », a déclaré le diplomate à la presse à la suite d’une rencontre des ambassadeurs de l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA).

Les représentants de la Bolivie, de Cuba, du Salvador, du Nicaragua et du Venezuela, mais aussi de la Chine, de l’Iran, de la Palestine, de la Russie et de la Turquie qui assistaient à cette réunion se sont prononcés de manière unanime en défense du Gouvernement du président NicolásMaduro et du peuple vénézuélien.

La résistance que montre le Venezuela face à l’ingérence nord-américaine « est juste. Elle est en accord avec le droit international, mais, surtout, elle respecte les droits de l’Homme », a insisté Sprinchan, dont les déclarations ont été amplement rapportées par la presse nationale.

Le diplomate a ajouté que la Russie, en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies « fera toujours en sorte que la souveraineté des États et leur droit à la libre détermination soient respectés ».

Avec la Chine, la Russie a récemment opposé son veto à une résolution des États-Unis visant à condamner le Venezuela, ce qui aurait équivalu a un feu vert pour une intervention armée contre ce pays d’Amérique du Sud (comme le souhaite une partie de l’opposition de la droite vénézuélienne) sous prétexte qu’il s’agissait de fournir une aide humanitaire à la population.

Le secrétaire exécutif de l´ALBA, David Choquehuanca, a mis en garde contre les risques que font courir ces appels à la guerre qui mettent en danger de nombreuses démocraties, l’indépendance des États et, bien-sûr, le droit international lui-même.

David Choquehuenca, qui est aussi vice-chancelier bolivien, a également déclaré que les pays présents à cette rencontre se sont livrés à une analyse de cet interventionnisme contre le Venezuela encouragé par les États-Unis et ils ont essayé de voir les mesures concrètes qui devraient être adoptées afin de « démanteler cette stratégie  de soumission unipolaire » employée par le Gouvernement nord-américain en Amérique du Sud et dans le reste du monde.

Hier, le président Evo Morales a condamné les sabotages contre le système électrique national, sabotages encouragés par les États-Unis et qui font partie d’un plan « impérialiste » de déstabilisation dont l’objectif principal est de s’approprier du pétrole vénézuélien.

L’une des cibles de ce plan a été la centrale hydroélectrique Simón Bolivar de El Guri qui a été victime jeudi dernier d’une attaque cybernétique contre ses contrôles automatisés, ce qui a interrompu la production d’électricité et a plongé dans le noir 80 pour cent du territoire.

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