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Maduro: l’attaque contre le système électrique a été dirigée depuis Houston et Chicago

Caracas, 13 mars (Prensa Latina) Le président du Venezuela, NicolásMaduro, a fait savoir hier que la récente attaque cybernétique contre le Système Électrique National a été dirigée depuis Houston et Chicago et ordonnée par le Commando Sud des États-Unis.

Dans une allocution télévisée depuis le Palais de Miraflores, siège de l’Exécutif, le président a précisé que les enquêtes sur cette agression contre le réseau électrique vénézuélien se poursuivent.

« Saboter le système électrique pour créer un affrontement civil et appeler ensuite à s’emparer du pouvoir politique est un acte qui ne peut être qualifié que de terroriste », a affirmé le Chef de l’État, qui a rendu Washington responsable de cette opération pour parvenir ainsi à réaliser ses objectifs.

Le président a indiqué la création d’une commission présidée par DelcyRodríguez (première vice-présidente du Venezuela) pour mener une enquête sur cette affaire.

Afin de mener à bien ses travaux, a-t-il également indiqué,  cette commission sera composée de spécialistes internationaux venus de l’Organisation des Nations Unies, de la Russie, de la Chine, de l’Iran et de Cuba ainsi que par des membres du Ministère Public, du Conseil Scientifique et des divers instituts de recherche du pays.

« Cette tentative de déstabilisation a été un échec. Nous  devons maintenant consolider notre victoire, remettre notre système électrique en ordre et le rendre sûr, robuste, permanent, invulnérable », a-t-il insisté.

Malgré les attaques constantes de Washington contre Caracas, NicolásMaduro en a profité pour réitérer son appel au dialogue entre le Venezuela et les États-Unis.

Lundi, a ajouté le président, le chargé d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis au Venezuela, Jimmy Story,  s’est vu notifier la fin des échanges concernant la présence d´une section d´intérêts (bureau faisant office de représentation dans un pays tiers lorsque les liens diplomatiques sont rompus) dans le pays sud-américain. Par conséquent, tout le personnel nord-américain devra quitter  le territoire vénézuélien avant vendredi.

De plus, on apprend aujourd’hui que le Ministère Public intégrera aux travaux de cette commission l’enquête menée contre Juan Guaidó,  le député de l’Assemblée Nationale  (le Parlement inhabilité par la Cour Suprême  de Justice pour non-respect de la Constitution). En effet, Guaidó est  soupçonné d’avoir pris part à l’attaque du système électrique qui a laissé 18 États du pays sans électricité.

Ce mardi, le procureur général, Tarek William Saab, a fait savoir que, quelques instants à peine après le sabotage, le « président autoproclamé » a fait paraître des messages sur son compte Twitter assurant que la lumière reviendrait « dès que l’usurpation cesserait ».

D’autre part, le dirigeant du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV), Freddy Bernal, a affirmé que les dirigeants appartenant au parti d’opposition « PrimeroJusticia » (PJ, « la Justice d’Abord ») étaient au courant du plan pour attaquer le système électrique jeudi dernier.

Selon des informations publiées par le dirigeant socialiste sur son compte Twitter, Carlos Ocariz, un membre de PJ, avait encouragé les adhérents de son parti, dès le 26 février, à faire l’achat d’eau et de nourriture pour faire face à la situation qui approchait.

« Ce qui va venir », écrivait-il, « sera difficile. Même nous, nous allons pleurer; mais il n’y a pas d’autre moyen », avertissait-il, dans un message adressé à l’ancien maire de Sucre, qui est aussi député de l’Assemblée Nationale invalidée.

Devant cette « violation des droits fondamentaux des vénézuéliens », Freddy Bernal a demandé l’ouverture d’une enquête. « Ces messieurs étaient au courant de ce qui allait se passer; cela faisait partie d’un plan préconçu. J’ai donc appelé le procureur général de la République, Tarek William Saab, pour effectuer les investigations de rigueur et prendre les mesures qui s’imposent « .

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