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La Russie favorable au jugementdes responsables étrangers du sabotage au Venezuela

Moscou, 15 mars (Prensa  Latina) La Russie a demandé que soient traduits  en justice les responsables étrangers du sabotage contre le système électrique du Venezuela et a proposé sa coopération pour enquêter sur les faits, qualifiant de « sauvage » les méthodes employées contre ce pays d’Amérique du Sud.

Si nous recevons une demande officielle pour que nos spécialistes participent à l’enquête sur ces sabotages, nous répondrons favorablement, a déclaré Maria Zarajova,  la porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères russe.

Pour Zarajova, le plus logique serait que les personnes s’étant rendues coupables des dits sabotages soient un jour traduits en justice.

La cible principale de cette attaque subversive a été la centrale électrique de Guri qui produit 80 pour cent de l’électricité du Venezuela, ce qui explique pourquoi 23 états se sont retrouvés dans le noir le 5 mars dernier.

Selon des informations fournies par le Gouvernement légitime de NicolásMaduro et d’autres sources dignes de confiance, l’attaque a été lancée à partir de l’étranger, a ajouté la porte-parole du ministère des Affaires Étrangères russe.

Il s’agit d’une action complexe exercée contre le système de direction et de contrôle des principales centrales électriques, dans lesquelles sont installés des équipements fabriqués au Canada, a affirmé Maria Zarajova.

Il est évident que tous les algorithmes de fonctionnement de ces équipements et leurs failles étaient connus des organisateurs directs de ce sabotage, a révélé la diplomate.

En ce qui concerne les déclarations du secrétaire d’État, Mike Pompeo, qui nie la responsabilité de Washington sur la baisse de la production agricole vénézuélienne, la porte-parole a rappelé que les pertes subies par Caracas dans ce domaine correspondent aux pertes dues aux restrictions imposées par les États-Unis.

La Maison Blanche est en train de renforcer son mécanisme de sanctions contre le Venezuela et les pertes directes sont comparables aux 800 millions de dollars additionnels que le Venezuela doit débourser pour l’achat de nourriture et de matières premières importées, a expliqué Zarajova.

Elle a aussi fait remarquer que les déclarations du Conseiller à la Sécurité Nationale de la Maison Blanche, John Bolton, visant à asphyxier le Gouvernement de Maduro, auraient pu être prononcées il y a 100 ou 200 ans, quand les règles du droit international n’existaient pas.

Est-il possible de considérer les pays qui, comme les États-Unis, utilisent de telles méthodes comme des pays civilisés, démocratiques ou libres?, s´est demandée la diplomate russe.

Répondant à Bolton qui se targue du soutien accordé par 50 pays au « président auto-proclamé en charge par intérim », la porte-parole russe a demandé aux États-Unis d’arrêter de se bercer d’illusions. Au moins deux-tiers des nations de la planète évitent de reconnaitre le protégé illégitime de Washington qui, il y a peu de temps encore, a affirmé qu’il continuerait à assumer ses fonctions.

peo/rgh/to

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