La Paz, 20 mars (Prensa Latina) Carlos Romero, ministre du Gouvernement de Bolivie, a confirmé que cinq individus de nationalité vénézuélienne ont été expulsés du pays après avoir confessé qu’ils avaient été payés pour perpétrer des actions politiques et porter atteinte à l’ordre public.
« Ces personnes sont entrées illégalement dans le pays; elles allaient harceler l’ambassade de Cuba à La Paz et organiser des actions politiques subversives. Elles ont raconté qu’un journaliste d’un média très connu les avait payées pour commettre ces actes. Elles ont essayé de brouiller les pistes et de faire porter le chapeau à un journaliste mais ont fini par avouer qu’on les avait fait rentrer au pays illégalement et qu’on les avait payées pour fomenter des actions politiques contre le Gouvernement « , a expliqué Carlos Romero à la presse.
Il a également souligné le fait que la Police d’Interpol avait arrêté ce groupe ainsi que huit autres vénézuéliens lors d’une opération réalisée à La Paz.
Ces huit dernières personnes ont demandé asile à l’État Plurinational de Bolivie et les démarches habituelles d’immigration sont en cours pour étudier leur demande.
Carlos Romero a également ajouté que la Bolivie accorde l’amnistie aux étrangers entrant dans le pays et en situation irrégulière à condition qu’ils puissent prouver qu’ils sont venus soit pour poursuivre leurs études, soit pour y travailler, ou pour des raisons familiales.
Un communiqué du Ministère précise que l’État bolivien a signé des traités et des accords internationaux dans ce domaine, qu’il les respecte et garantit le séjour dans le pays à toute personne étrangère se conformant aux règles migratoires du pays.
Le communiqué conclut en précisant que la Loi 370 du 8 mai 2013 et le Décret Suprême numéro 3676 en date du 3 octobre 2018 sont les deux textes qui régissent les conditions migratoires pour les étrangers.
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