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Donald Trump reconnaît officiellement l’occupation israélienne du Golan Syrien

Washington, 26 mars (Prensa Latina) Le président des États-Unis, Donald Trump, a signé hier une déclaration controversée par laquelle il reconnaît la souveraineté d’Israël sur les Hauts du Golan syrien, en dépit de l’opposition de la communauté internationale.

Cette action du président des États-Unis, concernant un territoire que les Nations Unies considèrent comme étant occupé, a eu lieu peu de jours après qu’elle ait été publiquement annoncée. La signature du document s’est déroulée à la Maison Blanche en présence du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Contrairement à l’avis des spécialistes qui pensent que cette mesure pourrait déstabiliser la région encore davantage, Trump a justifié son geste en assurant qu’il s’agissait là d’une action historique « afin d’optimiser les capacités de défense d’Israël ».

Netanyahu -qui s’est déplacé aux États-Unis alors que, dans son pays, il doit faire face à une situation complexe puisqu’il y est accusé de corruption- a remercié Trump pour son soutien et pour sa décision au sujet du Golan.

« Israël n’a jamais eu de meilleur ami que vous », a remercié le premier ministre en faisant l’éloge des autres décisions déjà prises par Trump et qui ont soulevé des critiques dans le monde entier.

Parmi ces dernières, très controversées, se trouvent le transfert de l’ambassade nord-américaine de Tel-Aviv à Jérusalem et le retrait de Washington des accords nucléaires avec l’Iran auxquels les États-Unis s’étaient engagés avec six à autres puissances nucléaires.

De l’avis des experts, la visite de Netanyahu à Washington a pour objectif de consolider sa relation avec Trump en vue des prochaines échéances électorales, ce que les panneaux publicitaires de campagne en Israël montrent clairement par des photos des deux hommes se serrant cordialement la main.

Cependant, le chef de la Maison Blanche a nié que les déclarations sur le Golan qu’il a faites cinq jours auparavant aient été motivées par une aide quelconque à la réélection de Netanyahu.

Selon Trump, il pensait depuis longtemps à cette décision, mais plusieurs médias croient plutôt que cette mesure est destinée à permettre à son allié de se refaire une image devant l’opinion publique.

La semaine dernière, le Ministère des Affaires Étrangères syrien a qualifié l’objectif annoncé par Trump il y a quelques jours et concrétise ce lundi, d’acte irresponsable et en violation avec le Droit International, accusant Washington de faire preuve d’une partialité aveugle envers le régime d’occupation sioniste.

Des nations comme la Russie, l’Iran, la France, le Royaume Uni, la Turquie et Cuba se sont élevées contre les propos de Trump et ont réitéré leur intention de respecter la résolution prise en 1981 par le Conseil de Sécurité de l’ONU.

Dans cette résolution, Israël est défini comme « la puissance occupante », ce qui entraîne la nullité, aux yeux du Droit International, de tous ses efforts pour imposer ses lois, sa juridiction et son administration sur le Golan occupé.

peo/mvd/dsa

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