Ottawa, 27 mars (Prensa Latina) Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a indiqué hier que la concession de l´asile pour les cinq immigrants illégaux qui ont accueilli à Hong-Kong l´ex-analyste de renseignement étasunien Edward Snowden n´est pas assurée.
Les déclarations de Trudeau ont eu lieu après qu´ait été connu le fait que Vanessa Rodel, qui a hébergé Snowden chez elle en 2013, a reçu une réponse positive à sa demande d´asile dans ce pays nord-américain.
Lors d´une conférence de presse, le mandataire a assuré que son pays compte sur un solide système de procédures pour traiter les sollicitudes de réfugiés, et que les décisions « sont toujours prises au cas par cas par des professionnels ».
Il a ajouté que les lois en vigueur dans le pays, notamment sur la vie privée, lui interdisent de commenter directement le cas de Rodel.
La réfugié philippine et sa fille de sept ans ont prévu de se rendre à Montréal pour s´y installer définitivement.
Rodel, arrivée dans le pays dans la nuit de lundi, a déclaré qu´elle ne savait pas qui était Snowden lorsqu´elle l´a reçu chez elle.
« Lorsqu´il est venu chez moi avec mon avocat, je ne savais pas qui il était. Le lendemain, il m´a dit d´acheter un journal en anglais, et je l´ai vu en première page. C´est ainsi que j´ai su qu´il était l´homme le plus recherché au monde. J´ai été stupéfaite », a-t-elle expliqué.
Elle a cependant assuré que si elle l´avait su, elle l´aurait de toutes les manière hébergé.
Cette femme a fait partie d´un groupe d´immigrants illégaux qui avait demandé l´asile à Hong-Kong, ils ont tous logé Snowden chez eux durant deux semaines en 2013, lorsque ce dernier échappait aux autorités suite à la filtration des documents qu´il a organisée.
Chacun d´entre eux réclame aux autorités canadiennes de les recevoir en qualité de réfugié.
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