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Rejet de la condamnation d´un journaliste au Honduras

Tegucigalpa, 28 mars (Prensa Latina) De nombreuses voix rejettent aujourd´hui au Honduras la condamnation du Gouvernement du président Juan Orlando Hernandez contre le journaliste David Romero, qui a récemment dénoncé de prétendus actes de corruption.

« Notre soutien solidaire au journaliste David Romero, le procès et maintenant l´ordre d´arrestation sont injustes, car ils violent la liberté de la presse uniquement pour avoir dénoncé la corruption et les corrompus », a souligné Juan Barahona, secrétaire général du parti d´opposition Liberté et Refondation.

Un tribunal hondurien a condamné Romero à 10 ans de prison pour le délit de diffamation, cependant de nombreuses personnes estiment qu´il s´agit d´une affaire politique.

Le professionnel se trouve réfugié au sein des bâtiments de Radio Globo, depuis lesquels il a dénoncé la corruption du président Hernandez, alors que la police encercle les installations.

« Un contingent policier continue d´encercler le bâtiment de Radio Globo, où se trouve le journaliste David Romero, non pas pour être un narcotrafiquant, ou pour piller les institutions de l´État, non plus pour ordonner la mort de ses collaborateurs; son délit a un nom: INFORMER », peut-on par exemple lire sur des sites de soutien.

Hier, l´ancien président Manuel Zelaya (2006-2009, victime d´un coup d´État) s´est rendu jusqu´au siège de la radio pour accompagner le journaliste.

Alors que la Cour Suprême de Justice a sollicité la suspension de la condamnation à l´encontre du journaliste, le gouvernement insiste pour le capturer.

Ce qui est certain c´est que Romero, tout comme nombre de journalistes du Honduras, critique la gestion du président Hernandez, et le qualifie de corrompu.

Des quotidiens comme ConfidencialHN ont révélé lors d´investigations journalistiques étayées que le mandataire et sa famille pourraient être impliqués dans des actes de corruptions millionnaires.

Suite à ces révélations, le Conseil Exécutif du Parti Libéral a demandé d´ouvrir une enquête concernant les agissements du président et de son épouse, Ana Garcia Hernandez.

Dans un communiqué, cette entité a signalé que « l´origine de l´illégitimité et l´illégalité de Juan Orlando Hernandez ne reposent pas uniquement sur la colossale fraude électorale perpétrée lors du scrutin du 26 novembre 2017, mais également sur ses prétendus liens avec les actes de corruption démesurés liés au crime organisé et au narcotrafic ».

Hernandez a récemment été accusé d´avoir dessiné et d´être à la tête d´un réseau de corruption par le biais de l´entreprise Inversiones del Rio, dont la gestionnaire est son épouse.

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