La Havane, 1er avril (Prensa Latina) Le congressiste étasunien James McGovern a défendu vendredi dans cette capitale l´annulation de la Loi Helms-Burton, une initiative en vigueur depuis 1996 qui encourage et parie sur un changement de régime à Cuba.
« Elle n´est ni constructive ni productive et devrait être annulée », a-t-il souligné à des journalistes cubains et étrangers peu après avoir échangé avec des étudiants de l´Institut Supérieur de Relations Internationales, l´une des activités prévues lors de sa visite de quatre jours sur l´île.
Les déclarations du représentant démocrate du Massachusetts ont lieu dans un contexte marqué par l´escalade de l´agressivité anti-cubaine de l´actuelle administration de la Maison blanche, dirigée par le président Donald Trump, lequel insiste pour renforcer l´embargo par le biais de l´application totale de l´article III de la Loi Helms-Buron, notamment destiné à freiner l´investissement étranger dans l´île.
« L´intérêt actuel d´encourager cette loi est décevant », a signalé le congressiste, avant de réitérer son appel à lever l´embargo économique, financier et commercial imposé à Cuba depuis près de 60 ans.
Selon McGovern, la majorité des étasunien est favorable à la normalisation des relations entre les deux pays, « un scénario également valable au sein de la Chambre des Représentants », a-t-il manifesté.
Il estime que dans le contexte actuel, au sein du Congrès nord-américain, dominé par les démocrates, des initiatives destinées à améliorer les liens bilatéraux, envisager la fin de l´embargo et annuler l´impossibilité pour les étasuniens de faire du tourisme à Cuba, pourraient avancer.
McGovern a cependant prévenu qu´au Sénat, contrôlé par les républicains, le panorama pourrait être autre, et qu´il est certain que Trump ne soutiendra pas de telles lois.
« On peut tout de même créer des conditions favorables pour qu´il soit possible d´atteindre ces objectifs dans le futur », a-t-il signalé.
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