Santiago du Chili, 15 avril (Prensa Latina)Le président du Chili, SebastianPiñera, a réitéré ses positions d´ingérence contre le Venezuela, en plaidant devant les chanceliers du Groupe de Lima (groupe de pays latino-américains opposés à l´Exécutif constitutionnel vénézuélien et proches de Washington) pour l´intensification des pressions contre le Gouvernement du président Nicolas Maduro.
Même si ces dernières semaines le discours réitéré depuis le Palais de La Moneda (siège de l´Exécutif chilien) signalait que la solution aux problèmes du Venezuela « doit toujoursêtre démocratique et pacifique », rejetant une intervention de type militaire, le mandataire s´est aujourd´hui exprimé d´une manière ambigüe face à la possibilité d´assumer de supposées solutions plus drastiques.
En recevant les chanceliers lors de l´activité initiale de la XIIème réunion du Groupe de Lima, qui s´effectue dans cette capitale, Piñera a manifesté que le dialogue a trop duré au Venezuela, « sans apporter de résultat ».
Puis il a ajouté que rouvrir cette voie avec le président Nicolas Maduro « c´est lui faire gagner du temps, et donc reporter la cause de la liberté, la démocratie et des droits de l´Homme au Venezuela ».
La question que se posent ici de nombreux analystes est quelle serait la solution pour le mandataire chilien, si selon lui les chemins du dialogue ne portent aucun fruit.
Piñera a également loué l´action du Groupe de Lima concernant le pays bolivarien, qui a selon lui contribué à placer le Venezuela dans le débat public.
Il a ensuite appelé à faire des « pas additionnels », sans dire lesquels, et a suggéré de faire tout son possible pour que rentre au Venezuela la dénommée aide humanitaire, financée par Washington et refusée par Caracas.
Comme on peut s´en souvenir, le mandataire chilien a joué un rôle central dans le show médiatique lorsqu´il a été tenté, en février dernier, de faire rentrer la prétendue aide humanitaire au Venezuela par la frontière colombienne ; action qui a terminé en un échec cuisant très critiqué ici par les médias et la classe politique.
Après leur réunion avec Piñera, les chanceliers se sont rendus à l´hôtel Sheraton, où se déroulera leur réunion.
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