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En Occident, tous les moyens sont bons pour manipuler la tragédie syrienne (II)

Par Pedro García-Hernández*

La vérité qui transparaît au sujet des Casques Blancs – une cinquantaine d’entre eux furent évacués vers Israël depuis le sud de la Syrie après la défaite des groupes terroristes au début de 2018 – est inquiétante car ils sont un « cheval de Troie », « obéissant à un agenda interventionniste élaboré par les gouvernements occidentaux et appuyés par des groupes de relations publiques », selon l’écrivain blogueur Max Blumenthal.

Leur volonté de faire tout leur possible contre la Syrie va plus loin. En fait, comme l’estiment Blumenthal, ou George Waters, l’ancien membre du célèbre groupe Pink Floyd, les Casques Blancs sont « une fausse organisation dont l’objectif réel est de faire  de la propagande en faveur des terroristes ».

En novembre 2016, la porte-parole du ministère des Affaires Étrangères russe, Maria Zajarova, prédisait qu’un documentaire sur les Casques Blancs pourrait obtenir un Oscar. « Ces personnes nous assurent qu’elles sauvent des milliers de vies mais, en même temps, elles produisent de fausses vidéos et n’ont même pas honte de diffuser leurs œuvres sur Internet… Et on se demande: s’agit-il de stupidité de leur part? D’un acte de routine quotidienne? Ou d’ambitions morbides?

María Zajarova avait raison, en effet. Un peu plus tard, « The White Helmets » (« Les Casques Blancs ») gagnait l’Oscar du meilleur film-documentaire pour 2017, ce qui est une preuve supplémentaire du pouvoir des agences de relations publiques occidentales et de leurs bonnes relations avec le pouvoir politique.

Et cette récompense fut attribuée alors que les réalisateurs présumés de ce film, Raed Saleh et Khaled Khatib, n’ont pas le droit de poser le pied sur le territoire des États-Unis parce qu’on les considère comme des membres d’organisations terroristes.

Il ne faut rien croire avant de l’avoir sérieusement vérifié et, dans le cas des Casques Blancs, rien ne peut être raisonnablement vérifié. Ils sont le reflet de l’aliénation et de l’irrationalité des prises de position des médias contre la Syrie qui font semblant d’ignorer qu’il s’agit d’une guerre imposée à un pays pendant plus de sept ans et qui a coûté presqu’un demi-million de vies, des blessés innombrables et des pertes économiques dépassant les 400 milliards de dollars.

Peo/arb/pgh

*Correspondant de Prensa Latina en Syrie.

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