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Les sanctions des États-Unis affectent la sécurité et le bien-être des vénézuéliens

Par William Urquijo Pascual

Caracas, 18 avril (Prensa Latina) Les sanctions économiques appliquées par les  États-Unis affectent la sécurité et le bien-être de la population vénézuélienne, a déclaré le Gouvernement après la nouvelle série de mesures annoncées par Washington.

La cible de ces actions coercitives est maintenant la Banque Centrale du Venezuela (BCV) dont la fonction est de pourvoir aux principaux services financiers de la République, ainsi que de centraliser les réserves monétaires internationales et d’élaborer et mettre en pratique la politique monétaire du pays.

En condamnant ce nouvel épisode dans la longue liste d’agressions contre l’économie vénézuélienne, les autorités de Caracas ont tenu à rappeler que la BCV joue un rôle capital dans l’achat de médicaments, de nourriture et d’autres produits de première nécessité pour la population, comme le souligne le Ministère des Affaires Étrangères.

Elle joue un rôle clef dans la stabilisation de l’économie face au harcèlement constant des États-Unis dont l’intention est de neutraliser son action en faisant obstacle à ses opérations et en l’empêchant de maintenir des relations avec ses prestataires de service aux Etats-Unis et dans les autres pays de la planète.

Annoncées par le conseiller à la Sécurité Nationale nord-américain, John Bolton, et ratifiées par le Département du Trésor des États-Unis,  ces dernières mesures unilatérales ont pour objectif de réduire les transactions avec la BCV et de lui fermer l’accès aux dollars nord-américains.

La BCV, a assuré le président Maduro, saura faire face et surmontera avec dignité tous ces obstacles en utilisant le droit international.

Après avoir reconnu, le 23 janvier dernier, le « président autoproclamé », Juan Guaidó, les États-Unis ont resserré leur blocus économique contre le Venezuela en durcissant leurs actions coercitives contre les secteurs pétrolier et financier et en espérant ainsi renverser le Gouvernement constitutionnel du pays.

L’administration Trump veut tellement parvenir à ses fins que Washington n’arrête pas d’augmenter ses sanctions économiques afin de parvenir à renverser le régime, quitte à imposer un embargo empêchant la population d’avoir accès à la nourriture, aux médicaments, aux produits de première nécessité et au financement international.

Un rapport  publié par le Ministère des Affaires Étrangères vénézuélien chiffre les pertes économiques dues à ces sanctions à 23 milliards 238 millions de dollars pour la seule période allant d’août 2017 à décembre 2018, alors que la valeur des fonds vénézuéliens gelés à l’étranger par les États-Unis se monte à 30 milliards de dollars.

Pendant cette même période, l’impact du blocus sur l’industrie pétrolière -principale source d’entrée de devises pour le pays- s’est soldé par une perte de 20 milliards de dollars et par une baisse de la production de quelques 500 mille barils de pétrole brut.

Le 28 janvier dernier, le Gouvernement de Donald Trump a accentué ses sanctions contre la compagnie nationale « Petroleos de Venezuela » (Pdvsa) et a bloqué tous les biens et avoirs de la compagnie se trouvant sous juridiction nord-américaine.

Dans le même décret qui augmentait ces sanctions, la Maison Blanche reconnaissait le député d’opposition Juan Guaidó comme « président par intérim » du pays sud-américain et modifiait une réglementation antérieure afin que le Gouvernement légitime et constitutionnel de NicolásMaduro continue d´être la cible principale de toutes les sanctions.

Les groupes politiques qui mettent en avant le discours de « crise humanitaire » afin de justifier une intervention militaire se gardent bien de mentionner cette recrudescence des sanctions imposées par Washington et leur impact négatif sur le bien être des vénézuéliens.

Comme l’a indiqué devant le Conseil des Droits de l’Hommes de l’ONU, Alfred de Zayas, le Rapporteur des Nations Unies pour un Ordre Démocratique Durable: « Le blocus du Venezuela constitue un acte de violation massive des droits de l’Homme. Il doit être considéré comme un crime de lèse humanité ».

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