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Olivier Assayas souligne la collaboration de l´ICAIC pour son film Wasp Network

La Havane, 22 avril (Prensa Latina) Le réalisateur français Olivier Assayas a souligné le travail de l´Institut Cubain de l´Art et l´Industrie Cinématographiques (ICAIC) dans la production du film Wasp Network (Réseau Guêpe), qui raconte l´histoire des cinq antiterroristes cubains infiltrés aux États-Unis.

Lors d´un entretien accordé au siteCubacine, Assayas a signalé l´importance de la collaboration avec l´institution cubaine pour viabiliser cette histoire réelle.

Selon Assayas, lui-même n´avait pas entendu pas entendu parler de ces faits jusqu´à prendre connaissance de l´investigation d´un ami, qui l´a invité à lire le livre du journaliste brésilien Fernando Morais : Les derniers soldats de la Guerre Froide, un texte sur lequel se base son œuvre.

« C´est à partir de là qu´a commencé l´aventure, qui constitue un important défi, celui de porter l´histoire au scénario cinématographique, car elle est chargée de faits, et n´a pas une trame facile à transformer en images », a-t-il confessé.

« Mais cela n´a pas été un obstacle insurmontable. J´ai essayé, j´ai fait des recherches et j´ai essayé de construire la narration de ces faits d´une manière simple ; sans pour autant laisser de côté des questions historiques indispensables », a-t-il expliqué.

« Il s´agit d´une histoire très connue à Cuba et en Floride, mais méconnue de la grande majorité des habitants du reste du monde ; un récit fascinant avec des personnages forts que tout directeur désirerait avoir à sa portée », a-t-il souligné.

Quant à la distribution des rôles du long métrage, il s´agit d´acteurs ayant de l´expérience dans ce type de films, « des stars latines populaires qui ont travaillé très dur pour apprendre l´accent cubain, puisqu´il s´agit d´un film en espagnol » : notamment le vénézuélien Edgar Ramirez, l´espagnol Penélope Cruz, le mexicain Gael Garcia Bernal, l´argentin Leonardo Sparaglia et les cubaines et cubains Ana de Armas, Iris Perez, Rene de la Cruz et Omar Ali.

« Depuis le début l´objectif était de tourner la plus grande partie des scènes à Cuba, notamment pour la difficulté de trouver ou recréer des paysages similaires dans d´autres endroits », a affirmé Assayas, « mais il y a cependant des scènes filmées à Saint Domingue, Puerto Rico, en Uruguay et aux Îles Canaries ».

L´équipe de réalisation a prévu de terminer le tournage en mai prochain, la postproduction fin 2019, et ainsi pouvoir le présenter en avant-première à Cuba lors du prochain Festival International du Nouveau Ciné Latino-américain, qui se tient en décembre à La Havane.

Le cinéaste a également fait référence aux relations complexes entre Cuba et les États-Unis, ainsi qu´à l´injuste embargo imposé depuis près de 60 ans et qui affecte la vie des cubains.

Assayas a enfin assuré que cette histoire nécessite d´être racontée sur la base de la vérité, et avec beaucoup de précision.

peo/jf/yrv

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