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Rencontre entre Iván Duque et le Chef du Commandement Sud des États-Unis

Bogotá, 23 avril (Prensa Latina) Le président Iván Duque a  rencontré hier à Bogotá le chef du Commandement Sud des États-Unis, Craig Faller, pour qui, selon ses propres mots, « la Colombie est un allié prioritaire de la Maison Blanche en matière  de sécurité ».

La présidence colombienne, quant à elle, a fait savoir par un communiqué que le dialogue entre les deux hommes avait porté sur « la lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé transnational » et qu’il avait été « très constructif et très productif ».

« La Colombie », peut-on lire dans ce communiqué, « réaffirme son engagement à renforcer sa lutte contre les cultures illégales, à augmenter le nombre des saisies, à poursuivre les narcotrafiquants et à détruire les bandes qui, à travers tout le pays, font commerce de la drogue ».

Sur son compte Twitter, le chef de l’État a tenu à saluer le succès de cette réunion à laquelle ont assisté l’ambassadeur de Washington à Bogotá, Kevin Whitaker, le ministre des Affaires Étrangères colombien, Carlos Holmes Trujillo, et le ministre de la Défense colombien, Guillermo Botero.

« Cette rencontre avec l’Amiral Craig Faller a été très productive », a insisté Iván Duque. « L’Amiral nous a affirmé que la Colombie est son allié prioritaire en matière de sécurité, de lutte contre le trafic de drogue et contre le crime organisé transnational, et nous avons réitéré notre volonté de mener ensemble la lutte contre ce fléau qu’est la drogue ».

Bien que la lutte contre les narcotrafiquants ait été le point principal a l’ordre du jour, il ne semble pas déraisonnable d’imaginer que les autres affaires de la région aient été également abordées au cours de cette réunion et, en particulier, la croisade contre le Venezuela.

Cette visite du Chef du Commandement Sud en Colombie a lieu quelques jours à peine après celle de Mike Pompeo, le secrétaire d’État nord-américain, à la ville frontalière de Cúcuta.

Le dimanche 4 avril, lors de cette visite à Cúcuta, Pompeo a déclaré que les États-Unis suivaient de très près les actions du gouvernement de Caracas et qu’il fallait que Nicolás Maduro sache que « nous l’avons à l’œil ».

Il a également déclaré, à cette occasion, que les pressions contre le Venezuela et les sanctions économiques, politiques et migratoires allaient continuer.

Deux jours auparavant, Faller lui-même avait affirmé que les forces armées des États-Unis étaient prêtes à intervenir au Venezuela si le président Donald Trump leur en donnait l’ordre.

« Nous sommes prêts qu’elle que soit la décision qu’il prendra. Nous sommes en état d’alerte. Sur nos starting blocks », a déclaré Faller lors d’un entretien  accordé au magasine « Foreign Policy ».

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