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Le ministre des Affaires Étrangères du Nicaragua dénonce l’attitude irresponsable de l’opposition

Managua, 26 avril (Prensa Latina) Le ministre des Affaires Étrangères du Nicaragua, Denis Moncada, a dénoncé hier l’attitude irresponsable du groupe d’opposition « Alianza Cívica » lors des réunions consacrées au dialogue et à la compréhension nationale.

 

Moncada, qui dirige l’équipe du Gouvernement de Réconciliation et d’Unité Nationale (GRUN), s’est présenté ce jeudi matin à l’Institut du Centre-Américain de l’Administration des Entreprises (ICAE) qui est le siège des réunions de négociation depuis le 27 février dernier. Mais les représentants d’Alianza Cívica ne se sont pas déplacés pour la réunion.

Devant l’entrée de l’ICAE, le chef de la diplomatie nicaraguayenne a déclaré à la presse que le peuple du Nicaragua avait non seulement le droit de cohabiter en paix et en toute tranquillité, ainsi que de travailler et s’adonner de manière normale à ses activités quotidiennes, mais qu’il exigeait de pouvoir le faire et que c’était justement le but des réunions de Réconciliation de créer les conditions nécessaires.

Denis Moncada a déclaré aux témoins et représentants internationaux garants de la bonne tenue de ces rencontres que l’équipe de négociateurs du GRUN avait été présente de manière assidue (du lundi au vendredi, de 10 heures du matin à 4 heures de l’après-midi) dans la salle des réunions de l’ICAE, comme il avait été convenu avec l’autre délégation.

« Aujourd’hui, ils devraient être assis autour de cette table mais ils ne le sont pas. Cette attitude est irresponsable », a répété le ministre des Affaires Étrangères.

Une fois de plus, il a affirmé l’engagement du Gouvernement et du président Daniel Ortega à respecter tous les points sur lesquels les diverses parties s’étaient mises d’accord autour de la table des négociations.

« Leur application relevant d’un processus lent et progressif, nous désirons que les gens se montrent compréhensifs à ce sujet », a-t-il demandé.

Concernant les personnes incarcérées (pour avoir participé à des actes violents durant la crise socio-politique qui s’est déchaînée le 18 avril 2018), Moncada a rappelé qu’un délai de 90 jours avait été prévu pour leur libération et que l’exécutif avait jusqu’à la fin de cette période pour s’acquitter de sa promesse.

Le ministre a également mentionné l’accord pour le retour au pays des nicaraguayens résidant à l’étranger, accord non souscrit par la partie adverse mais pour l’application duquel le Gouvernement a sollicité la collaboration inter-gouvernementale de l’Organisation Internationale pour les Migrations.

mgt/fgn

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