vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Victoire sans appel du Parti Socialiste aux élections espagnoles

Madrid, 29 avril (Prensa Latina) Le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) du président du Gouvernement, Pedro Sánchez, a remporté haut-la-main les élections générales qui ont eu lieu ce dimanche, sans toutefois obtenir une majorité suffisante pour gouverner sans former d’alliance avec d’autres partis.

 

Sánchez, qui est devenu président à la suite de la motion de censure parlementaire contre son prédécesseur du Parti Populaire (PP), Mariano Rajoy, a réussi à propulser le PSOE à la première place sur l’échiquier politique espagnol, ce qui n’était pas arrivé à ce parti depuis 2011.

Avec plus de 98 pour cent des bulletins dépouillés, le PSOE, parti social-démocrate centenaire, obtient 123 sièges sur les 350 que compte la Chambre des Députés, un chiffre bien supérieur aux 85 députés que le parti avait obtenus lors des élections de juin 2016.

L’autre formation traditionnelle, le PP, se trouve en seconde place avec 66 députés, résultat le moins bon de son histoire et en net recul par rapport aux 137 obtenus aux élections d’il y a trois ans.

Avec 57 députés, les libéraux de « Ciudadanos » (Cs) arrivent en troisième place; suivis de la coalition de gauche « Podemos », qui comptera 42 sièges au Congrès, la chambre stratégique du Parlement espagnol puisque c’est elle qui sera chargée d’investir le futur chef de l’Exécutif.

Comme l’avaient prévu tous les sondages, cette élection considérée comme l’une des plus disputées et des plus imprévisibles en Espagne depuis la restauration de la démocratie en 1977, « Vox », le parti d’ultra-droite a obtenu 23 sièges et fera donc son entrée au Parlement.

C’est la première fois qu’une formation d’extrême droite parvient à se hisser au niveau national, ce qui fragmente encore davantage le corps législatif.

En dépit de ce score sans appel, Sánchez devra décider au cours des jours qui suivent de la formule à choisir pour occuper le palais gouvernemental de la Moncloa pendant quatre années supplémentaires car, irrémédiablement, il devra chercher un appui en dehors du PSOE afin de parvenir aux 176 députés qui lui donneront une majorité absolue au Congrès.

Malgré tous ses appels au cours de la campagne électorale à faire barrage à un triomphe de la droite, le chef du parti social-démocrate espagnol a aujourd’hui laissé la porte ouverte à une coalition possible avec le parti qu’il a critiqué.

« Mon rôle, c’est de parler avec tous les partis politiques qui partagent nos valeurs démocratiques », a-t-il insisté au cours des débats électoraux de cette dernière semaine.

Cependant, les milliers de sympathisants accourus cette nuit au siège du PSOE à Madrid pour célébrer la victoire des socialistes ont demandé à leur secrétaire général de ne pas négocier une éventuelle alliance avec Albert Rivera, leader de « Ciudadanos » (Cs) et principal soutien du PP.

Cette exigence est interprétée par de nombreux observateurs comme une volonté de la part des militants de s’associer à « Podemos » afin de former un gouvernement d’union progressiste.

Peo/oda/edu

EN CONTINU
notes connexes