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Interpol rejette la nouvelle demande d’extradition contre Rafaël Correa

Quito, 30 avril (Prensa Latina) La police Internationale (Interpol) a rejeté la seconde demande d’émettre une notice rouge (c’est-à-dire un mandat d’arrêt international) à l’encontre de l´ancien président équatorien, Rafaël Correa, prétendument lié  -selon une enquête menée en Équateur- à l’enlèvement de Fernando Balda.

Cette  décision a été prise en dépit des éléments envoyés par le système législatif équatorien destinés à faire revenir Interpol sur sa décision première. Cette fois, les deux documents présentés sont une déclaration de délit de fuite et une convocation à se présenter devant le tribunal, mais l’ancien président d’Équateur persiste à dire que tout ceci fait partie de la persécution politique ourdie à l’encontre des membres de son ancien Gouvernement (2007-2017), et à son encontre en particulier.

Après étude des dits documents, Interpol a à nouveau décidé que rien ne justifiait de mettre Rafaël Correa sur la liste des personnes devant être localisées et extradées.

La demande antérieure,  provenant de  la juge équatorienne Daniella Camacho, avait subi le même sort de la part de la Police Internationale.

Selon le message publié sur son compte Twitter par l’avocat Alejandro Vanegas:

« INTERPOL, une fois de plus, a remis à sa place l’Administration politisée de la Justice équatorienne!!! ».

En effet, ce juriste considère que Rafaël Correa est victime d’une persécution politique, comme l’est également le Mouvement Révolution Citoyenne dont les dirigeants sont, en grande partie, des membres de l’ancien Gouvernement présidé par Correa.

Eduardo Franco Loor, le  représentant légal de l’ancien  vice-président d’Équateur Jorge Glas -incarcéré pour sa supposée association illicite avec l’entreprise brésilienne de travaux publics Odebrecht- a également tenu à se prononcer à ce sujet.

« Au niveau international l’AFFAIRE BALDA est considérée de manière impartiale et remise à sa juste place: il s’agit d’un cas de persécution vile et inique contre @MashiRafael qui constitue une violation flagrante de ses droits fondamentaux. Interpol n’intervient pas dans les affaires politiques. Ce procès est une FARCE », assure-t-il.

Les autorités  judiciaires de l’Équateur, et Balda lui-même, veulent à tout prix rendre Correa responsable pour l’enlèvement qui eut lieu en 2012 à Bogotá, en Colombie, où Fernando Balda avait fui pour échapper à une peine de prison qu’il devait purger dans son pays.

Il faut rappeler que cette affaire d’enlèvement à Bogotá a déjà fait l’objet d’une enquête et d’un jugement en Colombie même, ce qui, pour beaucoup d’observateurs, est un signe que les poursuites intentées ultérieurement contre Rafaël Correa par le gouvernement équatorien sont de nature uniquement politique.

Peo/oda/scm/cvl

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