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« L’heure du dialogue est venue », déclare le ministre des Affaires Étrangères vénézuélien lors de sa visite en Russie

Moscou, 6 mai (Prensa Latina). Après les échecs répétés des États-Unis pour renverser le Gouvernement légitime de son pays, le ministre vénézuélien des Affaires Étrangères, Jorge Arreaza, a déclaré que l’heure du dialogue était venue.

Lors d’une conférence de presse avec son homologue russe, Serguéi Lavrov, il a rappelé que Washington avait tout essayé: les « guarimbas » (protestations de rue violentes), l’imposition d’un président usurpateur, le blocus économique, le sabotage électrique, et une tentative de coup d’État.

Les conseillers à la sécurité du président nord-américain, Donald Trump, l’ont amené à entreprendre des actions qui ont échoué l’une après l’autre, a résumé Arreaza. La solution ne peut pas être une agression militaire: « l’heure est venue de chercher le dialogue », a-t-il conclu.

Le rôle de la communauté internationale n’est pas de mettre des obstacles au dialogue entre vénézuéliens mais de le favoriser, estime-t-il.

Arreaza a également exprimé l’espoir que la rencontre entre le secrétaire d’État nord-américain, Mike Pompeo -qui assistera en Finlande à un forum sur l’Artique-, et Serguéi Lavrov permettra au ministre nord-américain d’accepter la position commune de Moscou et de Caracas  concernant la crise vénézuélienne.

De son côté, le ministre des Affaires Étrangères russe, a réitéré son engagement à analyser la proposition d’une réunion des pays latino-américains à San José, bien que, a-t-ilajouté,Moscou reste ouvert à un dialogue entre les vénézuéliens impliqués dans cette crise.

Il ne faut pas oublier que la Maison Blanche a répété à plusieurs reprises  que -concernant le Venezuela- toutes les options étaient sur la table, y compris l’option militaire ; affirmation qui semble contredite par ce que le président Trump a affirmé à son homologue russe, Vladimir Putin, lors d’une récente conversation téléphonique, a fait remarquer Arreaza.

L’objectif principal de cette conversation entre Putin et Trump était de trouver une sortie à la crise vénézuélienne, a souligné le chef de la diplomatie russe, qui a demandé à nouveau à Washington d’oublier toute solution irresponsable qui ne ferait qu’empirer cette crise.

L’utilisation de la force contre le Venezuela serait une humiliation pour toute l’Amérique latine, estime Lavrov.

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