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La justice brésilienne maintient l’amende pour déclarations homophobes infligée à Bolsonaro

Brasilia, 10 mai (Prensa Latina) De source judiciaire, on apprend aujourd’hui que le Tribunal de Justice de Rio de Janeiro a maintenu la sentence prononcée contre le président Jair Bolsonaro; il devra donc s’acquitter d’une amende de 38 mille dollars pour déclarations homophobes et dommages moraux.

En mars 2011, lors du programme CQC de TV Bandeirantes, interrogé sur ce qu’il ferait s’il avait un fils « gay », Bolsonaro avait répondu que cela ne pourrait pas lui arriver parce qu’il avait « donné une bonne éducation à ses enfants » et que leur père avait toujours été présent.

Ces déclarations et cette condamnation datent du temps où Jair Bolsonaro n’était encore que député.

L’ancien capitaine de l’Armée brésilienne -et homme politique d’extrême droite-  affirme qu’il n’avait pas  imaginé la possibilité d’avoir un fils « gay » et que … » celui-ci n’avait donc aucune chance de l’être ».

Bolsonaro fut alors condamné par le sixième tribunal civil de Foro de Madureira (Rio), qui avait précisé que l’immunité parlementaire ne s’appliquait pas aux déclarations d’ordre personnel.

Lors du recours, la juge Inés de la Trinidad Llaves de Melo a affirmé que le président tentait de bloquer l’affaire pour modifier le sens de la chose jugée et non pour lever une contradiction dans ses propos.

Bolsonaro a 64 ans; c’est un ardent défenseur de la dictature (1964-1985); durant ses 27 années en tant que député -et, maintenant, en tant que président de la République- il s’est davantage fait connaitre par ses déclarations racistes et homophobes que par ses projets politiques.

Lors de sa victoire aux élections présidentielles d’octobre dernier, le journal « The Economist » avait mis en garde contre le choix désastreux des Brésiliens en élisant une personne qui « soutenait les dictateurs, incitait la police à tuer les suspects, menaçait d’interdire l’opposition et de réduire les droits des femmes, des noirs et des homosexuels.

Peo/tgj/ocs

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