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Les États-Unis annoncent un renforcement des troupes au Moyen-Orient

Washington, 13 mai (Prensa latina) Le Département de la Défense étasunien a informé jeudi dernier qu´il renforcera le déploiement de ses troupes au Moyen-Orient par une embarcation d´assaut amphibie et des missiles Patriot.

La manœuvre inclut également le déplacement du navire de guerre USS Arlington, qui se joindra au contingent du Commandement Central des Forces Armées nord-américaines (CentCom), destiné à opérer dans cette zone géographique.

« Les États-Unis ne recherchent pas un conflit avec l´Iran, mais nous sommes préparés pour défendre nos forces et nos intérêts dans la région », a soutenu le Pentagone dans un communiqué.

Des reportages de presse ont divulgué, à partir de sources militaires, que le déploiement de l´USS Arlington, actuellement en Mer Méditerranée, est prévu depuis un certain temps, mais qu´il a été décidé d´avancer son incorporation au CentCom.

La semaine dernière, Washington a rendu public l´envoi d´un porte-avions et d´une unité de bombardiers au Moyen-Orient pour  faire passer un « message clair » à l´Iran.

John Bolton, le conseiller pour la Sécurité Nationale de Donald Trump, a diffusé dans un communiqué que le groupe de combat de l´USS Abraham Lincoln et une force de bombardiers seront déployés en réponse à ce qu´il a appelé  des « indications préoccupantes et croissantes ».

Des médias nord-américains ont alors souligné que la présence d´un porte-avions étasunien dans cette zone n´est pas inhabituelle, mais ils ont considéré le langage utilisé dans le texte de Bolton comme un nouveau signal du fait que les États-Unis tentent d´augmenter la pression la pression sur l´Iran.

La Maison Blanche a annoncé le 8 mai dernier de nouvelles sanctions contre les industries iraniennes de l´acier, de l´aluminium, du cuivre et du fer, qui s´ajouteront à celles déjà imposées par l´administration du président Trump au pays perse.

Trump avait émis un ordre exécutif deux jours auparavant contre ces secteurs dans le but, selon ce qu´il a indiqué dans un communiqué, de couper cour aux plus importantes sources d´entrées financières d´exportations, qui ne sont pas liées au pétrole, qu´obtient le Gouvernement d´Iran.

Ces sanctions ont été rendues publiques tout juste un an après que le mandataire républicain ait communiqué sa décision de retirer les États-Unis de l´accord nucléaire obtenu en 2015 entre l´Iran et six puissances mondiales (dénommées le G 5+1: États-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Russie et l´Allemagne).

Rejetée tant au niveau national qu´international, cette détermination a ouvert la voie au rétablissement des sanctions contre l´Iran, alors même que l´Organisme International de l´Énergie Atomique, des pays alliés des États-Unis et la propre communauté de renseignement nord-américaine ont signalé que l´Iran continuait de respecter les engagements de l´accord.

Puis, le mois dernier, Washington a qualifié le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique d´Iran d´organisation terroriste.

En réponse, Téhéran a émis une loi qui déclare de la même manière les forces militaires étasuniennes au Moyen-Orient, et considère donc que le Gouvernement de Trump finance et soutient le terrorisme.

Le 1er mai dernier, le vice-chancelier iranien, Abas Araqchi, a déploré anticiper un choc frontal dans le golfe Persique (Arabique pour les Arabes) entre le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique et le CentCom, prenant en compte ces qualifications réciproques.

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