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L’ambassadeur du Venezuela condamne l’attaque du siège diplomatique de son pays aux États-Unis

Les Nations Unies, 15 mai (Prensa Latina) Face à l’agression du siège diplomatique du Venezuela à Wshington qui a semé l’inquiétude parmi les pays de la région, l’ambassadeur de Caracas auprès de l’ONU, Samuel Moncada, a tenu à mettre en garde contre les conséquences de cette violation de la Convention de Vienne.

Si un gouvernement emploie sur son territoire des agents payés et protégés pour occuper les sièges diplomatiques d’autres gouvernements, on détruit le principe de l’immunité diplomatique et l’on met en danger tous les sièges diplomatiques dans le monde entier, écrit Moncada sur son compte Twitter.

« C’est la loi de la jungle », affirme-t-il, faisant allusion à l’entrée par effraction, lundi dernier, de la Police Métropolitaine de Washington dans l’ambassade du Venezuela aux États-Unis.

La veille, le ministre des Affaires Étrangères vénézuélien, Jorge Arreaza, avait exigé des autorités nord-américaines qu’elles respectent l’immunité du siège diplomatique de son pays à Washington.

« Pour la n-ième fois, nous exigeons que les États-Unis appliquent la Convention sur les Relations Internationales, qu’ils protègent notre local diplomatique à Washington et respectent les droits de l’Homme des militants qui protègent le bâtiment avec l’autorisation du Gouvernement bolivarien du Venezuela », avait insisté le ministre sur son compte Twitter.

Dans la nuit de lundi, les agents de la Police Métropolitaine de Washington ont fait irruption de manière illégale dans l’ambassade, causant des dommages matériels dans les locaux où se trouvait l’ambassade du Venezuela avant la rupture des relations diplomatiques en janvier dernier.

La Convention de Vienne sur les Relations Diplomatiques stipule qu’en cas de rupture de relations diplomatiques entre deux pays, ou en fin de mission de manière temporaire ou définitive, l’État hôte est dans l’obligation de respecter et de protéger, même en cas de conflit armé, les locaux de la dite mission ainsi que ses biens et ses archives.

Alors même que l’agression du siège diplomatique du Venezuela était condamné par de nombreux pays, la délégation des États-Unis auprès de l’ONU demandait aux pays membres de se préparer à « prendre des actions concrètes » contre le Gouvernement de Nicolás Maduro.

Cette demande des États-Unis a été formulée lors de consultations du Conseil de Sécurité menées à huit clos pour discuter sur la situation au Venezuela.

Washington en a profité pour réitérer sa demande de soutien à Juan Guaidó, député d’opposition dans un parlement non reconnu par le Tribunal Suprême de Justice et président en charge auto-proclamé du Venezuela.

Washington a rappelé que, concernant le Venezuela, toutes les options sont encore sur la table et que le président Trump avait ouvertement soutenu la tentative de coup d’État du 30 avril dernier.

Pour sa part, le secrétaire général de l’ONU, Antònio Guterres, insiste sur la nécessité d’un dialogue entre les parties concernées et maintient son offre de bons offices, mais l’opposition vénézuélienne rejette toute initiative allant dans ce sens.

Peo/Ida/ifb/cvl

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