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Des personnes politiques chiliennes harcelées par des israéliens lors d´une visite officielle en Palestine

Santiago du Chili, 23 mai (Prensa Latina) Des personnes politiques  et des députés chiliens en visite officielle en Palestine ont été harcelés hier dans la ville d´Hébron par des colons et des militaires israéliens, a-t-on appris dans cette capitale.

Lors d´un parcours au sein de cette ville palestinienne, ces dirigeants chiliens ont été vivement sommés par des colons israéliens de se retirer des lieux, ces derniers scandant des consignes en faveur du régime de Tel-Aviv.

Face à cette situation d´affrontement, des militaires israéliens sont intervenus, demandant leurs passeports aux visiteurs malgré le fait qu´ils étaient accompagnés par l´ambassadeur du Chili devant l´État de Palestine, Ricardo Alen, dont les arguments n´ont pas été écoutés par les forces de l´ordre, lesquelles ont également fini par sommer la délégation de se retirer.

L´ancienne candidate présidentielle pour le Front Ample, Beatriz Sanchez, a exposé sur son compte Twitter les moments de tensions vécus, puis s´est demandée comment serait la situation pour des familles palestiniennes qui l´expérimentent quotidiennement si cela se passait ainsi avec des citoyens étrangers d´une délégation officielle. Puis elle a conclu que cela représentait une violation permanente des droits de l´Homme de la population locale.

Sergio Gahona, chef du Groupe Interparlementaire Chilien-Palestinien de la Chambre des Députés du pays sud-américain, a pour sa part déclaré au quotidien La Tercera que « nous avons une nouvelle fois constaté qu´à Hébron les droits de libre circulation des citoyens palestiniens sont en permanence violés ».

Il a ajouté que « la délégation a maintenu une prudence adéquate et l´incident ne s´est donc pas envenimé; mais nous avons senti que l´Armée protégeait plus les colons que la délégation officielle ».

La communauté palestinienne au Chili a de son côté exprimé son rejet quant à la situation, déclarant que le harcèlement vécu fait partie d´une politique constante de répression contre la population locale, dans l´objectif que celle-ci abandonne ses logements à Hébron, ville occupée par les colons israéliens, acte pourtant considéré comme illégal par la législation internationale.

À l´exception de l´ancienne candidate présidentielle Béatriz Sanchez, et de Gabriel Ascendio, de la Démocratie Chrétienne, le reste des membres de la délégation font partie de l´Union Démocrate Indépendante, de Rénovation Nationale et d´Évolution Politique, qui forment la coalition officielle Chile Vamos.

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