Téhéran, 23 mai (Prensa Latina) On apprend aujourd’hui par les réseaux sociaux qu’en réponse à la présence des unités d’attaque envoyées par le Pentagone dans la zone, Téhéran est en train de déployer ses systèmes anti-aériens S-300 le long des côtes du Golfe Persique.
Une vidéo montre des véhicules iraniens transportant du matériel vers la ville côtière de Asaluyeh qui se trouve dans la province de Bushehr, au sud du pays.
Les autorités militaires iraniennes n’ont pas confirmé ces mouvements mais l’information augmente la tension créée par l’envoi au Moyen-Orient du porte-avions nord-américain USS Abraham Lincoln et de plusieurs bombardiers B-52H.
Le gouvernement iranien assure qu’il ne désire pas la guerre avec les États-Unis mais qu’il est prêt à faire face à toute agression.
Le ministre des Affaires Étrangères iranien, Mohammed Yavad Zarif estime que Washington joue à un jeu très dangereux et que les risques se sont accrus avec le renforcement militaire des États-Unis dans la région.
« La présence de cette force miliaires si nombreuse dans une voie maritime si étroite pourrait facilement donner lieu à un accident, surtout quand on pense qu’il existe des personnes intéressées à ce qu’un conflit éclate. C’est vraiment un jeu très dangereux », a déclaré Zarif.
Depuis que Washington s’est retiré de l’accord nucléaire signé en 2015 entre Téhéran et six autres puissances nucléaires mondiales, le ton est monté entre les États-Unis et l’Iran et la controverse n’arrête pas de s’envenimer.
La Maison Blanche a réimposé des sanctions chaque fois plus sévères au pays des Perses qui a répliqué en refusant d’accepter en partie les compromis auxquels il s’était engagé dans l’accord nucléaire de 2015.
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