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Des organisations de défense des Droits de l´Homme dénoncent l´impact des sanctions au Venezuela

Caracas, 24 mai (Prensa Latina) « L´embargo imposé contre le Venezuela affecte gravement la santé, l´alimentation et la vie quotidienne des citoyens de ce pays », a dénoncé Lucrecia Hernandez, représentante de l´organisation non gouvernementale Sures.

Lors du forum « Mesures Coercitives Unilatérales et leur Impact sur les Droits de l´Homme », l´activiste a ajouté que « depuis 2014, au moins 34 mesures ont été imposées à cette nation dan le cadre de l´agenda d´agressions dirigées par Washington contre le Gouvernement légitime de Caracas ».

« Jusqu´à maintenant, 29 mesures ou instruments ont été imposés au Venezuela par les États-Unis, quatre par l´Union Européenne et un par le Groupe de Lima » a-t-elle précisé lors de la rencontre organisée par le Défenseur du Peuple ce jeudi.

« Ces actions constantes sont venues aggraver la situation économique actuelle et la qualité de vie des vénézuéliens; ce qui constitue une violation des droits de l´Homme », a-t-elle averti.

Le Défenseur du Peuple, Alfredo Ruiz, a pour sa part souligné que l´institution qu´il préside soutient les plaintes allant en ce sens, « particulièrement concernant des personnes ayant des besoins de médicaments et/ou de traitements se trouvant affectées par le blocus ».

« Les limitations concernant le sujet financier se reflètent notoirement sur le thème de l´alimentation, mais également en matière de santé, de médicaments, d´entretien et de pièces de rechange pour les équipements médicaux », a-t-il souligné.

En conséquence de cet embargo auquel fait face le Venezuela, qui est un instrument pour renverser le président Nicolas Maduro et son gouvernement, un autre enfant est aujourd´hui décédé n´ayant pas accès à une transplantation de moelle osseuse.

Le secrétaire exécutif du Conseil National des Droits de l´Homme, Larry Devoe, a dénoncé le fait que l´intervention chirurgicale n´a pas pu être pratiquée en raison de la suspension de l´accord entre l´entreprise étatique des Pétroles du Venezuela (Pdvsa) et un hôpital italien situé en Argentine.

« L´enfant de sept ans avait une leucémie aigue. Il s´agit du second décès d´un enfant en attente d´une transplantation de moelle osseuse, compte tenu que ce procédé se réalise grâce à l´accord entre le Venezuela et l´Italie; lequela été suspendu à la suite des sanctions du président Trump qui empêche les paiements correspondants », a-t-il expliqué.

Lors d´échanges avec la presse, Devoe a signalé qu´en diverses occasions, des banques internationales ont annulé et laissé sans effet les virements sollicités par Pdvsa et d´autres institutions, pour une valeur de quatre millions 851 mille 278 euros. Ces fonds étaient destinés au traitement de patients chroniques.

Un groupe de mères d´enfants victimes de souffrances hépatiques graves (et pouvant bénéficier de l´aide et de l´accompagnement de l´État pour les traitements, notamment à l´étranger) ont récemment demandé à la haute commissaire des Nations Unies pour les droits de l´Homme, Michelle Bachelet, d´agir immédiatement pour que la Maison Blanche lève les sanctions contre la population vénézuélienne.

La plainte a été accompagnée et soutenue par Maria Eugenia Russian, présidente de la Fondation Latino-américaine pour les Droits de l´Homme et le Développement Social, organisation ayant un statut consultatif spécial à l´ONU. Russian a également tiré la sonnette d´alarme au sujet des effets de l´embargo économique, commercial et financier auquel fait face le Venezuela.
 
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