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Cuba demande de rectifier la sous-représentation au Conseil de Sécurité

Nations Unies, 31 mai (Prensa Latina) Cuba a aujourd’hui appelé, lors d´une réunion informelle de l´Assemblée Générale de l´ONU, à rectifier la sous-représentation des pays en développement à l´intérieur du Conseil de Sécurité de cet organisme et à mettre fin au droit de véto.

La diplomate Yilliane Sanchez a signalé que son pays encourage l´expansion du Conseil de Sécurité, autant dans la catégorie des membres permanents que des non-permanents. Ce conseil est actuellement constitué de 15 membres, 5 permanents et ayant un droit de véto, puis 10 non-permanents.

« Il devrait y entrer en tant que nouveaux membres permanents au moins deux pays d´Afrique, deux d´Asie et deux d´Amérique Latine et des Caraïbes », a-t-elle plaidé.

Elle a de plus ajouté que Cuba n´encourage pas la création de nouvelles catégories ou sous-catégories de membres, car cela accentuerait les différences existantes et favoriserait la division, au lieu de contribuer à un meilleur fonctionnement.

En ce qui concerne la question du véto, Sanchez a indiqué que ce thème est intrinsèquement lié aux méthodes de travail du Conseil, en particulier au mécanisme d´adoption de décisions, raison pour laquelle ce privilège anachronique et antidémocratique doit être aboli le plus rapidement possible.

Elle a également exposé ses points de vues concernant les méthodes de travail et a expliqué qu´il est nécessaire que ce conseil fonctionne comme un organe transparent, démocratique et représentatif.

La délégation cubaine a insisté sur le fait que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour rechercher des formules effectives qui garantissent une réelle participation des États membres dans les travaux et les prises de décisions du Conseil.

Elle a de la même manière plaidé pour l´adoption d´un texte qui régule le travail de cet organe, dans l´objectif d´accroitre la transparence et le niveau des bilans, qui devraient être précis, analytiques et présentés annuellement à l´Assemblée Générale.

« Pour Cuba, il est préoccupant de voir comment s´appliquent des doubles langages, des deux-poids, deux mesures, et comment certains thèmes déterminés sont manipulés sous la considération du Conseil », a-t-elle manifesté en appelant à ce que soient respectées les résolutions qui éclaircissent la relation de cette instance avec l´Assemblée Générale et les principaux organes de l´ONU.

Lors de ces conversations concernant la réforme du Conseil de Sécurité, il existe de profondes divergences d´opinions entre les délégations, et Cuba considère que le processus doit être analysé de manière intégrale et non uniquement dans le cadre des cinq points prévus pour les échanges.

Les aspects prévus à conversation sont : catégorie de membres ; représentation régionale ; taille d´un Conseil amplifié et ses méthodes de travail ; la question du véto, puis enfin la relation entre l´organe et l´Assemblée Générale.

peo/oda/ifb

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