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Le Venezuela dénonce les actes de corruption des États-Unis et de leurs alliés

Caracas, 30 mai (Prensa Latina) Le contrôleur général du Venezuela, Elvis Amoroso, a aujourd´hui dénoncé la modalité qu´ont certains pays comme les États-Unis de s´approprier les richesses des peuples et de commettre des actes de corruption.

Durant la Convention Anticorruption et de Récupération d´Actifs, organisée à Vienne par l´ONU, le fonctionnaire a informé les participants du fait que des fonds du pays sud-américains sont actuellement retenus, gelés ou confisqués par 50 institutions bancaires dans 26 nations.

Sur le réseau social Twitter, Amoroso a précisé que les actes entravant le développement économique vénézuélien ont pour but d´entraver le libre commerce de la nation.

Celui qui est également président du Conseil Moral Républicain a expliqué les faits actuels concernant le vol de la Corporation Pétrolière Citgo, la plus importante filiale de la compagnie étatique des Pétroles du Venezuela (Pdvsa) commercialisant l´essence, les lubrifiants et les produits pétrochimiques vénézuéliens en Amérique du Nord.

« Nous dénonçons les milliards de dollars qui sont dans des banques, ainsi que le vol de l´entreprise Citgo, pour se les répartir entre tierces personnes », a-t-il Amoroso sur la plateforme digitale.

Il a à ce sujet signalé que certains des États participant à la conférence n´avaient pas connaissance de ces faits de corruption qui nuisent à la stabilité sociale et politique de son pays.

Le contrôleur général a expliqué que les plaintes de son pays visent à récupérer les actifs appartenant au peuple vénézuélien pour défendre sa souveraineté et mettre fin à la crise économique imposée par Washington.

L´Exécutif sud-américain a récemment exigé au Portugal la restitution de plus d´un milliard 500 millions de dollars illégalement bloqués et nécessaires pour l´achat de médicaments et d´aliments.

Le 16 avril dernier, dans un message destiné aux gouvernements qui bloquent le pays, le président Nicolas Maduro a également manifesté: « Vous n´avez aucun embargo sur le Venezuela; il n´y a aucune mesure d´embargo ni au sein de l´Union Européenne (UE), ni dans les banques du Portugal, pour que vous nous enleviez cet argent qui est vénézuélien: il est à nous ».

Des rapports présentés par la chancellerie bolivarienne estime que les pertes totales et les coûts pour l´économie nationale, provoqués par les mesures coercitives de la Maison Blanche et de ses alliés de la région et de l´UE, sont d´une valeur supérieure aux 130 milliards de dollars depuis 2015.

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